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♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ]

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Lymelud Dether
Apprentie Kendōka - 3e Année

Lymelud Dether
Âge : 25
Vocation : Kendôka
Année : Troisième
Nombre de messages : 122
Précision ? : Fanatique - Obsédée
♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ] Vide
MessageSujet: ♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ] ♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ] EmptyLun 22 Oct 2012, 15:03

♣ I'm just a lost Butterfly... In the bottle of the Universe ♣

♣ Voilà déjà quelques jours que le festival des lanternes s'était terminé sur la Pension, laissant à la plupart des élèves de magnifiques souvenirs, et notamment la jeune Lymelud qui s'y était beaucoup amusée. Elle avait effectivement pu profiter de la soirée pour vaquer à droite et à gauche, seule ou en compagnie des amies qu'elle rejoignait parfois, à commencer par sa proche camarade Maho, bien qu'elle n'aie jamais manqué de porter de vifs regards vers les membres du corps enseignant, à la recherche de ses figures préférées, alors apprêtées pour l'occasion. Enfin. Ressassant les songes qui tourbillonnaient dans sa mémoire, la demoiselle avait alors quelque peu délaissé sa concentration à l'un des cours qui lui plaisaient pourtant le plus : Celui de Monsieur Ao, sur la composition florale. Complètement perdue dans ses songes – Elle qui tentait pourtant bien d'être sur terre, lors des leçons de théorie ou de pratique, en général – Lymelud n'avait guère prit garde à ses erreurs, et pire encore, avait manqué une bonne partie des explications de son professeur. Mais évidemment, cela, elle ne s'en rendit compte qu'à la toute fin du cours, lorsque la clochette de la Pension sonna l'arrêt de la classe pour la pause du midi. Mince... Mince mince mince ! Sursautant quelque peu sur son coussin apprêté au sol, la demoiselle ne manqua pas de jeter quelques regards sur ses camarades, les uns après les autres, eux qui commençaient déjà à remballer leurs affaires pour se diriger vers le grand Réfectoire. Ayayay... Pour tout avouer, elle n'avait pas même suivi, ce qu'il leur avait été demandé de faire pour le cours suivant, et...


« Psssst, Miyako-Chan ! On doit faire quoi pour... »

« J'ai pas l'temps Lyme-Chan, les filles m'attendent... Jaa ne ! »


Flûte. Voilà que sa camarade tournait les talons, sans même n'avoir prit le temps de répondre à sa question. Bon... Devrait-elle alors... Trouver quelqu'un d'autre, pour lui expliquer tout ce qu'elle avait manqué ? Comment leur dire, qu'elle avait bel et bien été présente physique.. Mais si peu mentalement ? Oh, à vrai dire, les élèves de la Pension avaient bien l'habitude de côtoyer cette charmante jeune fille, pourtant tête en l'air, trop souvent dans la lune et d'une allure si douce, si effacée, complètement perdue dans un autre monde qui semblait lui appartenir. Mince alors. Voilà que tout le monde partait, la laissant seule avec son ouvrage d'Ikebana bringuebalant et tout son outillage... ! Poussant un soupir discret, Lymelud ne tarda pourtant pas à retrouver un doux sourire – Puisqu'il en était souvent ainsi, de son caractère léger et un peu naïf – tout en portant ses deux mains au socle de son travail inachevé. Se rendant dans le fond de la salle, elle eut pourtant tôt fait de l'entreposer avec tous les autres, non sans y jeter un regard doucement triste. Non, elle n'était pas satisfaite. Mais alors, pas du tout. A quoi tout cela rimait-il ? Elle aimait les fleurs, oui, et aussi s'en occuper, en faire des compositions... Mais à vrai dire, la pauvre enfant gardait au fond d'elle la terrible et coupable impression de tout faire de travers, et de gâcher les belles plantes qui lui avaient étés confiées pour son organisation de plan. Hmh.

Triturant nerveusement sa longue tresse claire, l'Apprentie Kendôka ne tarda pas à retourner jusqu'à sa petite table basse, rangeant ses affaires en vitesse pour finalement se redresser. Mais alors qu'elle s'apprêtait à prendre la décision de quitter la salle de cours pour rejoindre ses camarades et aller manger, la présence de son professeur ne manqua pas de l'interpeller. Rajustant la bandoulière de son sac en cuir sombre sur son épaule, c'est non sans un bref instant d'hésitation qu'elle finit par rejoindre son supérieur, marquant un temps d'arrêt tout en le fixant de ses grands yeux. Et puis, ce fut finalement sans trop tarder qu'elle laissa entendre sa voix – Sans jamais laisser à Nowaki le temps d'en placer une - douce et délicate, mais toujours quelque peu indiscernable, compte tenu de son caractère extra-ordinaire – Au sens premier du terme :



« Ao-Sensei ?
Pardonnez-moi, mais j'aurais quelques questions à vous poser. Vous n'êtes pas pressé, si ? Enfin... Ne vous en faites pas, je ne mettrai pas beaucoup de temps, je vous l'assure. Je... »

Alors partie dans son adorable tirade, la jeune fille ne semblait guère capable de s'arrêter, désormais engagée sur les pentes des questionnements et diverses interrogations portées sur la personne de Nowaki – Pauvre de lui :


« En fait je n'ai pas bien compris lorsque vous avez parlé de la première découpe de la tige, et... Est-ce qu'il faut laisser les bourgeons sur le bois ? Je n'ai pas réussi à enlever l'écorce... Mais en fait, peut-être qu'il ne fallait pas essayer de l'enlever. Vous l'enlevez, vous ? Je suis peut-être un peu bête... Mais je n'ai pas non plus compris comment incliner correctement la branche, et... »

S'arrêtant en plein dans son monologue, Lymelud prit une profonde inspiration, cette dernière portant son visage du bas vers le haut, avant qu'elle ne bloque sa respiration, tout simplement, offrait un grand sourire à son professeur, visiblement arrêtée en plein dans cette phrase qu'elle ne terminerait sans doutes jamais. Et... C'en était tout ? Oui, elle souriait, très simplement, comme attendant des réponses, ou peut-être pas, qui savait donc avec son caractère. Toujours était-il qu'en cet instant précis, les yeux de la demoiselle avaient commencé à briller, tout comme le sourire rayonnant qui entravait à présent la douceur de son visage fin et clair.

Je vous assure,
Que ce n'est pas volontaire.
J'aime beaucoup votre cours, et...
Serait-ce blasphème,
Que de vous poser des questions ?

On me dit que je suis légère,
Un papillon perdu,
Dans ce monde qui n'est pas le mien,
Un papillon perdu,
Dans ce grand Univers~

Merci, Monsieur Ao,
Vous qui êtes
Tout simplement là,
Alors,
Répondez-moi~
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Nowaki Ao
Professeur d'Agencement Floral

Nowaki Ao
Nombre de messages : 56
Précision ? : Professeur d'ikebana
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MessageSujet: Re: ♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ] ♦ They don't know what's my World~ [ PV Nowa' ] EmptyMar 23 Oct 2012, 13:20

La cloche sonna, et la classe commença à s’agiter, tandis que les pensées du professeur s’apaisaient. Haussant légèrement la voix pour donner les dernières recommandations, il se dirigea comme à l’accoutumé vers la porte de la salle. Sans précipitation il la fit coulisser et indiqua à ses élèves qu’ils pouvaient sortir. C’était son petit rituel, et tous avaient finis par le comprendre. Le cours ne prenait vraiment fin que lorsqu’il avait lui-même ouvert la porte. Dés lors, les élèves commencèrent à se lever et sortir de la pièce, comme les derniers roulements de tambours avant le silence attendu. Nowaki les regarda faire d’un œil attentif, et lorsque que tous furent quasiment partis, il retourna à son bureau afin d’y remettre un peu d’ordre. D’un discret, sourire il se félicitait intérieurement de l’heure qui venait de s’écouler.
Depuis le festival des lanternes, le professeur d’ikebana avait noté quelques changements dans le comportement des enfants, et il s’en réjouissait. Cette grande soirée avait ravie la pension et l’entourage de ses occupants. Si les séparations avaient été difficiles pour certains ou certaines, ils en gardaient un agréable souvenir et cela s’en ressentait dans leur travail. Il fallait plus souvent rappeler les enfants à l’ordre, mais concernant son cours, nombre d’entre eux faisaient preuve de plus de sensibilité et d’inventivité. Un détail qui ne pouvait que réjouir notre jeune homme qui voyait apparaitre de meilleures compositions.

Oui, le festival des lanternes laissait pour la plupart, une impression de joie. Nowaki néanmoins, partageait un sentiment plus diffus. Si cette fête avait allégée les esprits de chacun, ce n’était pas vraiment son cas. Depuis qu’il avait un fils, ou plutôt qu’il le savait, son esprit volatil était bien moins tranquille. Supervisant plusieurs activités, il n’avait guère eu le temps de s’ennuyer, ni même de pensée, et d’une certaine manière, cela lui avait permis de se changer les idées. Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, ses étranges pensées avaient finis par le reprendre, si bien qu’il en rêvait la nuit. Harceler par ses propres questionnements, il en était paradoxalement devenu beaucoup plus attentifs envers ses élèves. Dés que l’un d’eux lui posait une question, il y accordait une attention particulière. Ce changement d’attitude en avait étonné quelques uns, mais nul n’avaient fait de remarques.

Enfin pour l’heure, ses songes n’étaient pas encore repartis sur sa paternité, et restaient encore baignés dans le cours qu’il venait de faire. Son plan de travail était pour le moins désordonné, et il se maudissait parfois d’être si bordélique. Par des gestes habituels, il se débarrassa des déchets qui le parsemaient, et retrouva peu à peu une table digne de ce nom, peuplé de quelques ouvrages. Dans un rictus à lui-même, il se dit qu’il devrait davantage prendre soin de ces livres, avant que son cher collègue le bibliothécaire ne lui tombe dessus. Il imaginait déjà son regard implicitement réprobateur !
Collègue ou non, il était persuadé qu’il ne se gênerait pas pour lui faire remarquer…
Enfin… une voix douce le tira soudain de cette image. Ses yeux se posèrent sur un visage, et un éclair de surprise apparut furtivement sur son visage. Lui qui se croyait seul ne s’attendait pas à tomber sur cette jeune fille. Habituellement les élèves se précipitaient tous au réfectoire à cette heure-ci, et n’avaient comme question que le menu du jour. Alors que voulait savoir cette demoiselle ?
Mais à peine se faisait-il cette réflexion qu’elle continuait de parler. Il l’écouta patiemment et se laissa bientôt entrainer dans le rythme effréné de sa tirade. Voilà qui l’étonnait encore de la part de cette Lymelud. Cette élève consciencieuse et si discrète se révélait soudain fort bavarde. Il fallait avouer qu’il ne savait pas toujours comment la cerner. Le regard toujours dans le vague, était-elle seulement rêveuse, ou très concentrée ? Il n’avait jamais se décider entre les deux. Mais comme elle demeurait généralement appliquée dans ces travaux, il n’en disait rien. Il fallait bien les laisser rêver ces enfants !

Quand son ton enfantin s’arrêta enfin, il s’accroupit lentement à sa hauteur. De ce qu’il avait pu entendre, Lymelud n’avait pas compris plusieurs des techniques qu’il avait voulu leur enseigner. Un bref regard vers le fond de la pièce confirma cette idée. Etait-ce de l’inattention, ou un problème d’apprentissage ? Encore une fois, le jeune homme ne sut se décider. Mais qu’importe ! L’une des phrases de la demoiselle resta en suspend dans l’air, et il craignit de couper son élan s’il lui répondait trop vite. Il patienta encore quelques secondes, mais rien ne vint. Alors il sourit calmement :

« Tu sais, si tu poses beaucoup de questions, je ne suis pas sûr que tu pourras retenir toutes les réponses. Mais oui, en général il faut laisser les bourgeons. Après tout, avant d’y avoir une fleur il y a toujours le bourgeon. C’est comme nous, avant d’être adulte, il faut être enfant, alors il n’y a pas de raison de ne pas le garder –enfin si quelques fois mais bon. Tu comprends ?
Pour l’écorce, dis-toi que c’est comme la peau de la plante » dit-il en passant ses doigts sur sa propre main pour illustrer ses paroles. « Si tu l’enlèves, la plante est mise à nue, elle est plus fragile, il faut faire attention. Ça peut être plus facile de fixer la branche sans, mais c’est tout de même délicat. Il faut faire doucement. »
poursuivit-il avec plus de lentement.
« Le reste, fit-il en posant sa main sur l’épaule de la jeune fille, nous le reverrons dans les autres cours. Mais retiens bien qu’il faut plutôt accompagner les plantes. C’est vivant une fleur, il ne faut pas l’oublier ! D’accord ? »

Sur ces mots, il se releva avec souplesse. Il se tint droit devant elle, et darda ses yeux verts sur son élève. Aurait-elle écouté cette fois, ce qu’il lui avait dit ? Il fallait l’espérer. Il lui semblait en tout cas que la demoiselle dégageait une naïveté plutôt attachante. Porté par cette pensée, il ne put s’empêcher de rajouter :

« Tu as d’autres questions ? »

(Si ça ne va pas, hésite pas à le dire ><)
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