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~ The End of the Game - [PV Angélique]

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Ohana -Ena- Mateshigu
Apprentie Geisha - 7e Année - Maiko d'Elite de TaKae

Ohana -Ena- Mateshigu
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MessageSujet: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyMar 06 Mar 2012, 20:52

Malgré tous les troubles qui traversaient ces derniers temps ses esprits – à savoir, ceux liés sa récente agression, ses sentiments à l’égard de la ravissante Tsukiyo et l’évolution pour le moins particulière de son travail en compagnie de son Oneesan – la jeune Ena Mateshigu ne manquait pas, de garder un œil sur cette apprentie de troisième année qu’était Angélique. En ce début d’année, Isabelle Ta Kae lui avait demandé, de la prendre sous son elle, de s’assurer de sa progression, compte tenu du retard qu’elle avait pu accumuler en manquant ses deux premières années de formation à la pension. Pourquoi Angélique, en particulier ? Il serait faux de dire, qu’elle était la seule à se trouver dans ce genre de situation. Ainsi Ena n’avait pu qu’en déduire que son Oneesan avait d’ores et déjà pu déceler en elle un certain avenir, ne manquant pas de le remarquer elle-même par la suite. Si cette jeune fille pouvait parfois faillir de diverses manières, son physique et sa détermination, étaient relativement prometteurs.

Finalement, Ena avait donc accepté sans mal cette demande, surveillant de plus ou moins près sa jeune camarade. Lors de leurs cours en commun, tout particulièrement. Et dès lors qu’elle remarquait la moindre faille dans le comportement ou la tenue de la jeune fille, l’apprentie Maiko ne se gênait pas pour le lui faire remarquer, s’invitant parfois au sein de sa chambre afin de s’assurer de sa réelle progression, qu’il s’agisse de la calligraphie, de la musique ou de tous ces autres talents qui lui étaient demandé de maîtriser.

N’ayant tout d’abord pas prévu de rendre visite à sa cadette en ce jour – avec qui elle entretenait une relation cordiale, bien que préservant toujours une certaine distance – la ravissante française eut pourtant vent de faits qui n’étaient pas réellement pour lui plaire : Quelqu’un – peu importait qui – l’avait mise au courant de la blessure de sa camarade. Bien qu’ayant également cru comprendre que la jeune fille s’était justifiée en prétextant une simple chute accidentelle, Ena souhaitait en avoir le cœur net. Et puis… Une chute ? Cette gamine n’était donc pas capable de tenir sur ses zoris ? Inacceptable.

Ainsi Ena – le soir venu – décida-t-elle de quitter sa chambre, portant sur ses épaules l’étoffe de son Oneesan, contrant ainsi le froid qui régnait au sein de la pension, non sans être intimement envoutée par le parfum qui accompagnait cette dernière. Que sa cadette soit réellement tombée ou non, il lui fallait aller s’en rendre compte d’elle-même, et ainsi mettre les choses au clair : Une apprentie Geisha ne pouvait pas se permettre, de telles blessures. Pouvait-elle seulement continuer à s’entrainer à la danse, dans cet état ? Rien n’était moins sûr. Et une fois de plus, Angélique prendrait du retard sur ses camarades, chose qui n’était définitivement pas en sa faveur.

Encore vêtu et coiffée à la perfection en ce début de soirée, la jeune Mateshigu arriva finalement bientôt devant la chambre de la petite française, y frappant trois coups délicats, jusqu’à obtenir la permission d’entrer. Une fois cette autorisation donnée, Ena ouvrit la porte avec grâce, son regard se posant immédiatement sur sa jeune camarade, tandis qu’elle refermait ce lourd panneau de bois derrière elle :

- Bonsoir, Ange-San.

Liant ses mains au devant de son précieux kimono de soie, la jeune femme s’inclina faiblement, comme le voulait les convenances, avant de relever son regard, le posant à nouveau dans celui de sa cadette. D’une humeur visiblement sévère, les traits de la jeune femme n’en étaient pas ici moins rayonnants de beauté, tandis qu’elle continuait, visiblement là pour une raison bien précise :

- Pardonne-moi cet entretien imprévu, j’ai à te parler.

N’ayant guère l’intention de tourner autour du pot pendant des heures, elle continua, restant ainsi debout sur le pas de la porte – n’en étant là absolument pas gênée, attendant simplement que sa camarade ne l’invite s’asseoir, si tant est qu’elle le souhaite :

- J’ai entendu dire que tu t’étais blessée.

Marquant une légère pause, ses sourcils se haussant en une interrogation simple mais visiblement très sérieuse :

- Peux-tu m’en dire davantage ?

Evidemment, ce n’était pas là une véritable question. Angélique n’avait d’autre choix, que de lui expliquer ce qu’il s’était passé. Peu importe si la cause de cette blessure était réellement due à une vulgaire chute, Ena se devait de s’en assurer. Plus encore, il lui fallait faire prendre conscience à cette enfant, de son inconscience.

Dis-moi. Que s’est-il passé ?
Aurais-tu quelque chose à me cacher ?
J’ose espérer, que tu sais, que cela n’est pas, envisageable.




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Angelique Beaumont
Apprentie Geisha - 3e Année

Angelique Beaumont
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyVen 30 Mar 2012, 02:04

Que d’émotions. La jeune fille était désemparée. Elle avait réussi à mentir tant bien que mal à l’infirmière, soutenue par le regard ferme et amical de Tobeï, qui avait réussi tout aussi bien que mal à sauver les apparences jusque là. Ayant bien réussi à faire croire habilement qu’elle avait réellement mal à la cheville seulement à cause d’une chute de zoris, elle avait pu profiter d’un peu de repos sans s’attirer les foudres de qui que ce soit. Mais seule dans sa chambre, elle se retrouva bien plus désemparée face à ses pensées qu’elle ne l’avait été en mentant à l’infirmière qui ne voulait alors que son bien. Et si La Dame En Rouge apprenait ce qui c’était passé ? Et si elle la renvoyait pour mensonge éhonté ? Et si ? Elle en aurait presque pleuré. Allongée sur ce lit qu’elle connaissait si bien, elle avait laissé couler quelques larmes, mais au fond ça ne comptait pas, ce n’était que des petites larmes de rien du tout qui n’avait pas même lieu d’être ! Seule face à sa conscience, elle craignait la punition lors de la découverte plus qu’une entrevue avec cette dame qui l’impressionnait depuis son arrivée içi.

Pourquoi est ce que je fais tout mal ? Dès mon arrivée je n’ai pas su être à la hauteur. Arriver avec mes zoris en salle de classe, avec un kimono mal ajusté..D’ailleurs, c’est toujours une histoire de zoris si on y regarde bien. Voila que maintenant c’est eux qui sont mis en cause dans cette histoire. Mais pourquoi est ce que je me bats, personne ne veut vraiment de moi içi. A part Sayuri-San surement, mais elle a l’air d’aimer tout le monde d’égale manière, indépendamment des qualités propres à chacun. Je me sens si seule. Maman, papa, pourquoi m’avez-vous laissé faire ? Pensiez vous vraiment que je pourrai y arriver ? J’ai tellement envie de rentrer…De tout oublier..Si seulement..

Elle était alors loin de s’imaginer être tirée de sa rêverie par des coups à la porte. Délicats, mais qui pouvait signifier tellement. Elle sursauta. Oh mon dieu, et si c’était elle ! Elle se mit presque par réflexe sur ses deux jambes. malheureusement la douleur la fit se rasseoir rapidement. -Si elle est là pour mon mensonge ? Et si elle voulait déjà me renvoyer ? Et si..Et si ??? Oh, et puis raisonne toi, tu voulais partir non ? C’est une bonne occasion, et tu ne passeras pas pour une lâche ! Bref sourire face à l’adversité, brêve lueur dans ce regard humide. Juste indigne du statut même de Maiko..une ratéeFin de l’enthousiasme. Elle allait de nouveau céder aux sirènes de la nostalgie et aux ogres de la crainte. Elle ne savait toujours pas qui c’était, il ne s’était passé que quelques secondes. Elle reprit ses esprits, mais sa voix n’était là que partiellement .

« Oui…Entrez… »

Et elle attendit le couperet. Tête basse, cheveux mis en désordre par l’oreiller complice de ses infamies et confident de son esprit. Dans une robe de chambre rose, elle attendait. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle vit entrer son aînée, et non le Dragon de la pension. Elle ne se leva pas, présence d’esprit. Elle ne devait pas pouvoir le faire normalement. Pour Tobeï elle devait maintenir les apparences ! Après tout, ça ne durerait pas longtemps de toute façon. Une cheville foulée ça se guérissait assez rapidement n’est ce pas ? La demoiselle garda la tête baissée un instant, avant de daigner poser le regard sur la belle Ena qui n’avait pas nécessairement l’air réjouie. Mais après tout, pourquoi se serait elle déplacée si tard pour une chose positive. Elle ne s’était jamais gênée pour lui faire remarquer ce qui n’allait pas en temps réel, et n’avait qui plus est jamais vraiment vanté ses mérites. Pourquoi donc est ce qu’aujourd’hui, alors qu’elle attendait presque avec soulagement qu’on lui tombe dessus, cette dernière viendrait de sa délicate beauté lui annoncer avec emphase tout son enthousiasme.

Silencieuse, elle esquissa un bref mouvement qui pouvait s’apparenter peut être à une révérence au vu de son état. Elle ne pouvait pas vraiment se lever. Elle craignait que la fatigue lui fasse vendre la mèche. Alors que le panneau se refermait sur elles, elle avait pu sentir son anxiété grandir. Elles étaient enfermées. Angélique était à sa merci. Et elle était en faute. On ne peut plus inconfortable comme position.

« Bonsoir… »

De sa toute petite voix, elle avait répondu. Elle ne pouvait pas se permettre en plus d’être malpolie. Mais son bonsoir trop faible fut noyé dans la suite de ses paroles. Elle releva de nouveau la tête après le fameux « j’ai à te parler ». Très mauvais signe d’ailleurs comme phrase. Angélique pria pour ne pas qu’on puisse la voir rougir à un moment ou à un autre. Elle était rassurée de la voir rester loin . Mais ce n’était pas poli de la laisser debout de la sorte. Prenant sur elle, voulant montrer qu’elle n’avait rien à se reprocher. Elle essaya donc de sourire avec douceur.

« En effet. C’est pour cela que je n’ai pu vous saluer, Ena-San. Vous pouvez vous asseoir si vous le voulez. Je ne pourrai pas me lever et ce serait malpoli d’être la seule assise »

Et elle esquissa une nouvelle forme de révérence, assise. Si elle pouvait lui en dire davantage ? Surement avait elle rougi pour de bon cette fois la. Elle joignit ses deux index et joua avec quelques instants. Visiblement mal à l’aise.

« Et bien..J’ai glissé malencontreusement. Et, je me suis fait mal..J’avais essayé de…Euh..J’ai essayé de courir alors que je n’avais jamais essayé. Je ne voulais pas me salir les pieds alors j’ai gardé mes zori et..Heu..Je me suis fait vraiment mal, je le crains... »

Voila. Elle avait choisi de se sacrifier pour garder leur secret. Désormais elle n’était plus la jeune femme pure et innocente qui faisait sa propre fierté. Non, elle était maintenant une petite menteuse pleine de secrets plus ou moins avouables. Un monstre. Qui s’en voulait tellement…

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Ohana -Ena- Mateshigu
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Ohana -Ena- Mateshigu
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyMar 10 Avr 2012, 23:12

Faisant à présent face à cette jeune fille sur laquelle elle avait finalement promis de veiller, Ena préservait ici une prestance des plus gracieuses et respectables, et ce bien que se trouvant intérieurement épuisée à l’idée même de cette visite. Pourquoi Angélique avait-elle seulement choisi ce moment précis, pour fouler sa précieuse cheville ? Pourquoi avait-elle été ainsi imprudente, tandis que son ainée se devait de garder un œil sur elle, supervisée par leur professeur de cérémonie du thé elle-même ? A vrai dire, la ravissante Maiko avait ces derniers temps bien d’autres soucis à régler, que de s’occuper de cette fillette inconsciente. Et pourtant… Pourtant, tout comme l’intrigante Dame en rouge, la jeune fille semblait sincèrement croire en l’avenir de cette petite effronté, s’efforçant ainsi d’être à la hauteur face à elle, et de jamais – absolument jamais – lui laisser entrevoir la moindre faille personnelle. Cela, Ena y parvenait sans grande difficulté, finalement habituée – de par sa formation – à dissimuler ses propres sentiments, et plus encore lorsque cela concernait sa propre fatigue.

Non sans remarquer les cheveux décoiffées de sa cadette, Ena se retint finalement de lui faire la moindre remarque à ce sujet – là n’étant pas la principale raison de sa visite – et ce bien qu’il lui semblait évident que cette enfant commence à comprendre, qu’elle ne pouvait décemment se présenter ainsi. N’avait-elle pas même eut le temps de se recoiffer de ses mains, avant qu’elle ne pénètre dans sa chambre ? Impossible. Alors, soit Angélique n’y avait pas pensé, soit elle cherchait décidemment bel et bien à jouer avec le feu. Dans les deux cas, cela était bien indigne, d’une apprentie Geisha.

Angélique lui proposant finalement de s’asseoir, son adorable voix semblant tant bien que mal tenter de lui donner une certaine contenance, Ena n’y répondit pas, se contentant ici de l’observer de cette intensité à la fois insistante et attentive. Non, elle ne voulait pas s’asseoir. Mais sa proposition bien sûr, avait été prise en considération, la jeune fille appréciant cette initiative de la part de sa cadette. Alors, comme pour contrebalancer le fait qu’elle ne lui ait rien dis à propos de ses cheveux, Ena ne fit pas davantage de remarque face à ce comportement plus digne, se focalisant visiblement davantage sur la raison de sa venue.

Dis-moi donc, ce qu’il s’est réellement passé.
Ce soir, je ne suis pas là, pour te conseiller sur ta tenue, ton langage.
Ce soir, je ne suis ici que pour t’apprendre, te convaincre, de l’importance de tes actes.

Ses sourcils restant légèrement haussés face au rosissement évident des joues de la jeune fille face à elle, Ena sembla malgré tout rester parfaitement stoïque, son regard insistant et profondément sérieux la jaugeant de toute sa hauteur. Ses mains restant liées devant elle, la jeune Maiko ne laissait pas pour l’instant filer sur son visage ses réelles impressions, laissant simplement à Angélique le temps de lui adresser ses propres explications, tout en lui signifiant plus ou moins clairement qu’elle n’était pas ce soir, d’une humeur propice à la tolérance. Elle lui mentait. De toute évidence, elle lui mentait. Mais comment seulement le prouver ?

Ses sourcils se fronçant légèrement lorsque sa cadette termina sa phrase – avouant donc avec plus ou moins d’arguments avoir prit le risque de courir avec ses zoris, ce qui de toute manière ne se faisait absolument pas – Ena resta quelques instants silencieuses, comme laissant à Angélique la possibilité de revenir sur ses déclarations. Ou bien, non ? Il était trop tard. Sa fatigue intérieure la poussant sans doute à perdre plus rapidement patience, Ena se redressa finalement en une inspiration de mauvaise augure, son regard ne quittant plus celui de sa cadette : Comment osait-elle ainsi lui mentir, trahie par le rosissement de ses joues ? Comment pouvait-elle, tandis que leur relation se comparait finalement à celle d’une Maiko et son Oneesan ? De toute évidence, Angélique ne devait pas en avoir parfaitement conscience. Et cette visite devait si possible, remédier à cela.

Tic
Tac

S’approchant finalement d’un pas calme mais non moins déterminé et dangereux, Ena porta bientôt sa main prêt du visage de sa cadette, attrapant son menton de ses doigts fin afin de la forcer à relever la tête, la petite se comportant inconsciemment bien trop telle une victime à son goût, hésitante. Ses sourcils restant froncés d’une certaine suspicion, ne cillant pas un instant et restant terriblement forte face à Angélique, la jeune femme lui laissa finalement entendre, indiscutablement plus sèche qu’elle ne l’était d’habitude avec elle :

- Si tant est que je te crois, Angélique… Une apprentie Geisha se doit de préserver son corps et sa dignité. Te vouerais-tu à une carrière de vulgaire catin, à ainsi oser prendre le risque inutile de « courir » ?

Il n’y avait là point de dédain, sinon l’extrapolation de la réalité des choses : Si Angélique ne faisait pas plus attention à son corps, tout comme à son comportement, voilà ce que l’avenir lui réservait. Les Geishas se devaient d’être parfaites. Par ailleurs, Ena ne tarda pas à ajouter, toujours très critique, visiblement prête à se montrer ici très dure avec sa cadette pour lui faire comprendre le prix de sa bêtise :

- Et comment comptes-tu suivre tes cours pratiques, dans cet état ? Ton retard en la matière n’était-il pas déjà assez prononcé à ton goût, pour ainsi en venir à l’accentuer ?

Evidemment, Ena faisait ici référence au fait que la jeune française avait manqué deux années d’enseignement au sein de la pension, ayant ainsi inévitablement quelques lacunes face à ses camarades du même âge. Ses sourcils restant très subtilement froncés de cette désapprobation sévère, la ravissante Maiko préservait ce regard froid et déterminé, jaugeant la fillette tout en marquant une légère pause, pourtant bien consciente que cet accident n’est peut-être pas pu être évité : Peu importait. Que cela lui serve simplement de leçon, pour la suite. Jamais, ne devait-elle se blesser. Jamais.

Se penchant finalement davantage vers la fillette, ses doigts se refermant en une emprise plus ferme sur son menton – la retenant prisonnière de son regard et de sa terrible suspicion – Ena ajouta finalement, bien moins douce qu’elle n’avait pu l’être par le passé à son égard, mais ceci n’étant bien évidemment que pour son bien :

- Maintenant, je veux que tu me dises la vérité.

Elle ne la croyait pas, non. Non pas que son histoire soit totalement improbable, non. Mais pour l’avoir longuement observé – parfois même à son insu, lors de leurs cours en commun – Ena ne pouvait que voir d’un mauvais œil son rosissement et ses hésitations quant au choix de ses mots. Oh, la jeune française ne s’en était peut-être pas rendue compte, mais oui, son ainée la surveillait, et tentait tant bien que mal de la mener sur le droit chemin. Et si cela pouvait sembler être pour Angélique une contrainte non-négligeable, n’était-ce pas également pour elle une immense chance ? Elle avait été repérée, malgré elle. Oh, tiens, d’ailleurs… !

Ses sourcils se haussant très légèrement, toujours très digne et finalement impressionnante, Ena ajouta, sachant que cela pourrait potentiellement convaincre sa cadette de lui répondre ici avec davantage d’honnêteté :

- A moins que tu ne préfères t’en référer directement à notre professeur de cérémonie du thé ?

Pourquoi Isabelle, et non Sayuri ? D’une part, parce que la jeune Maiko restait consciente du poids de l’autorité de cette dernière sur Angélique, et d’autre part, parce qu’elle-même devait s’en référer à elle, en cas de problème concernant la petite française. Etait-ce la du chantage ? Non. Une simple réalité : Isabelle lui ayant demandé de s’occuper d’elle, la charmante brune se chargeait donc de cette mission, tout en restant finalement attentive à cette petite effrontée, puisque lui permettant là de s’expliquer face à elle.

Je ne suis qu’un intermédiaire, Angélique.
Si tu ne me dis pas la vérité, elle le saura.


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Angelique Beaumont
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Angelique Beaumont
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyMer 23 Mai 2012, 11:53

[ Désolée pour le temps u_u. espérons que ça t'aille Smile ]


Elle savait qu’en se présentant de la sorte, elle manquait à tous les principes fondamentaux de son rang. Bon, surement qu’ils devaient pouvoir faire part d’un peu d’indulgence Après tout, elle lui rendait visite dans sa chambre après les cours. On ne pouvait pas exiger d’une simple minarai d’être toujours fraîche, dispose et bien apprêtée une fois la journée de cours terminée. C’était fort peu probable qu’elle ait eu alors de la visite et toute prestance outrancière était inutile. A son âge, elle avait besoin de liberté et de désordre. Autant capillaire que matériel. Et au niveau matériel elle avait fait un ample effort. Elle n’était pas vraiment maniaque, au contraire. Et sa chambre était vraiment bien rangée. Elle prenait le temps de remettre en place les choses au fur et à mesure afin de ne pas se laisser déborder. Heureusement, elle se servait du rangement pour se débarrasser du stress en trop. Et de toute évidence le stress avait été jusque la un très grand allié. Et surement que tout ça l’avait aidée à ne pas craquer trop vite. Dieu sait que depuis son arrivée elle s’était trouvée en proie à de grands tourments.

Si mes parents pouvaient voir l’état de ma chambre, ils seraient aussi fiers que surpris. C’est tout propre, ça sent bon. J’ai même trié mes vêtements. Je devrais prendre une photo et me débrouiller à la leur faire parvenir.

Mais si ils pouvaient téléphoner, elle n’était même pas sure de pouvoir trouver un jour un appareil photo. Même sur la brochure de l’école elle n’était pas sure d’y avoir vu une photo. Peut être qu’ils cherchaient à protéger les secrets de la pension ? Surement que derrière ses murs se cachaient des vestiges d’histoires honteuses. Fantasmes Peut être qu’ils cachaient des amours interdits, des passions déçues et même des meurtres affreux. On ne peut acquérir tant de renommée sans avoir commis des actes dont on peut rougir. L’avantage majeur des Geishas, c’est que la honte pouvait très bien se masquer sous les fards nombreux et colorés. C’est après s’être perdue quelques secondes seulement dans ses pensées en espérant fuir la réalité qu’elle observa de nouveau la sublime maiko. Il lui semblait qu’à chaque fois elle était plus belle, et surement que la promotion y était pour quelque chose. Et le regard qu’elle posait sur elle l’incommodait. Comme si elle pouvait voir à travers son mensonge sans même avoir besoin de lunettes. Comment allait-elle réussir à gérer cette pression. Incertitude.

Heureusement, elle se retint de quelque remarque que ce soit. Heureusement. Ne sachant pas encore de quoi il en retournait, elle aurait surement vécu plus mal encore un pamphlet de son ainée et de sa responsable. Et Dieu qu’elle était belle. De tout son cœur elle voulait lui ressembler, à elle aussi. Mais il y avait cette chute, terrible. Cette chute et ce secret qui pouvaient mettre sa carrière en péril, ainsi que la réputation de cette ainée bienveillante également. Ce n’est qu’alors qu’elle ne bougeai t pas que la demoiselle se mit nerveusement à jouer avec ses cheveux. C’était du quitte ou double. Elle pouvait de cette manière se retrouver aussi bien mieux coiffée que bien plus mal. Mais peu lui importait. Ena n’était pas femme à faire des visites de courtoisies pour le plaisir. Elle n’avaient que très peu parlé et c’était comme le téléphone. On ne prend la peine de téléphoner ou de se déplacer que pour annoncer les mauvaises nouvelles. Dieu que le temps passe lentement quand on s’amuse. Et elle était si grande. Bien moins impressionnante que la Dame En Rouge, mais tellement plus que tous ses camarades et toutes les figures d’autorité qu’elle avait vu s’enchainer à ses côtés. Il était temps de faire face à la réalité et à ces démons terribles qui tendaient les bras.

Elle avait encore tellement à apprendre. Elle n’était qu’une enfant déracinée qui avait choisi un destin plus grand qu’elle. Certes elle s’était renseignée, mais comme bien des enfants de son âge elle n’avait vu de la discipline que la beauté de l’art et de ceux qui en font bon usage. Occultant la dureté de l’enseignement nécessaire pour arriver à un tel résultat. Elle aussi se pensait forte, forte comme ces femmes qui ont réussi à maintenir leur image et leur prestige même durant la guerre. Mais elle n’était qu’elle. Un frêle bout de demoiselle mal coiffé qui cachait le secret d’un autre. Croulant à la fois sous le poids d’un pacte délicieux et d’ambitions tout aussi agréables , elle était à la merci d’un craquement de cheville. Elle ne saurait se taire plus longtemps sous le regard divin de son ainée qui croyait peut être un peu en elle sous cette obligation Kae-enne. Et les secondes passaient. Elle ne disait pas grand-chose pour le moment, mais ce silence suffisait à faire assez pression sur sa pauvre morale mise à rude épreuve. Elle n’osait pas regarder sa belle ainée, préférant perdre son regard dans le vide, et parfois le porter sur cette cheville qui causait tant de tracas et de honte. Silence. Le poisson chat était lancé dans la mare. Savait il seulement nager ?
Et ce silence. Ce silence pesant. Elle ne disait rien. Rien de plus, rien de moins. Et le mensonge prenait de plus en plus de place dans la pièce. Elle ne pouvait plus le cacher dans un recoin de son esprit, il voletait entre ces murs, passant derrière Ena et lui tirant la langue avec effronterie. Quelle sale bête. Une sale bête immonde aux contours flous. Pas une trace de bons sentiments dans ce truc dégoûtant. Un mensonge c’est sale. Tellement sale. Et finalement, alors qu’il tournait toujours autour d’elles. Ena se redressa en poussant un profond soupir. Angélique releva la tête, et son cœur se fit poignarder instantanément par ce regard lourd de reproche. Il lui avait murmuré des choses à l’oreille. Elle savait pour le mensonge c’était évident. Elle n’était surement pas femme à prêcher le faux . Une vraie femme respectable, ça ne fait pas ce genre de choses. Pas plus que ça ne ment. Honte

Elle s’approchait. Angélique se surprit à trembler légèrement. Saule frêle sentant arriver sur lui cet ouragan qu’il aurait aimé éviter. Elle allait pleurer. Contrôle. Finalement, contact. Elle sentit finalement ces doigts fins agripper son menton. Voila qui la ramenait ailleurs. La dernière à avoir fait ça était sa rivale. Le destin et ses petites blagues. Prête à encaisser des coups au moins aussi terribles que les derniers essuyés, elle ferma les yeux très fort en espérant que tout passe, ou qu’il arrête de tourner. Cependant, le terme de « catin » lui fit ouvrir les yeux vivement de nouveau. Bien sur que non, elle ne voulait pas être une fille de joie, elle n’était pas la pour ça. Non, elle ne voulait pas voir ce côté-là du monde de la fleur et du saule. Réalité trop douloureuse à intégrer. Voila une première larme. Seule. Abandonnée par ses amies. Elle respira profondément. Elle voulut répondre, mais pour dire quoi. Elle se tut donc. Catin raisonnant dans sa tête sans discontinuer. Courrez mes amies, courrez. Vous ne serez bientôt plus bonnes qu’à vous coucher sur demande.

La froide beauté continua. Le message passait on ne peut plus clairement. Bien sur qu’elle comprenait, mais elle n’en avait pas pris toute la mesure. Prendre soin de son corps va bien au-delà de se brosser les dents trois fois par jour pendant trois minutes. Seulement voila, a son âge, en a-t-on réellement confiance ? Elle devait, et l’avait occulté. Voila comment un mensonge transformait son avenir en simple drap de soie froissé et souillé. Catin. Ce mot affreux tournait encore en rond dans son esprit, mais c’était les doigts fins de son ainée qui eux bloquaient lentement chacun de ses fonctions vitales. De peur d’être encore inconvenante, e t captivée par cet enseignement qu’elle ne pouvait pas fuir, elle abandonnait lentement la vie sans s’en rendre compte. Si elle n’avait jamais couru en zoris, il était maintenant certain qu’elle ne courrait plus tout court. Voila une nouvelle part d’enfance qui s’envolait. Préférer l’étude aux loisirs agités. Une pillule bien douloureuse. Et l’évocation de sa médiocrité dans ces domaines traditionnels ne la firent même pas pleurer. La pauvre fille buvait ses paroles, vérités absolues, mortifiée. Elle serra plus fort, les traits d’Angélique se crispèrent légèrement. Son regard s’ancra dans celui de son ainée, voila de nouveau cette tempête dans son cœur et dans son esprit. Trahir le secret de son compagnon ? Non, elle avait promis. Cependant, la finale évocation de la Dame En Rouge finit de la convaincre. Elle devait désormais choisir entre futur et amitié. Dire adieu à l’esprit amical qu’elle entretenait depuis son arrivée et qui lui laissait oublier l’éloignement d’avec ses parents. En ce jour, en cet instant, elle décida d’abandonner cette joie de vivre et cette jovialité caractéristique pour arborer la cruelle ardeur de celles qui réussissent. Et cela devait passer par la punition terrible pour ces risques encourus. Cependant, elle choisit d’encourir seule les risques. Dernier sacrifice d’enfant. Elle ne passerait plus rien, ni à elle, ni aux autres.

« Voila. Je suis désolée, je craignais les retombées. Je suis allée à l’encontre du règlement, j’ai passé la barrière pour aller voir comment était la forêt. Et en la passant pour revenir, consciente de mon erreur, je suis bien mal tombée. Tobeï qui m’a vu choir sans grâce m’a accompagnée à l’infirmerie. Je..cela n’arrivera plus jamais, je n’avais pas pris conscience encore de tout ce que cela impliquait. »

Et finalement, quelques larmes.

« Mais je ne veux pas être une catin. Je veux me montrer digne de l’enseignement de la pension. Croyez moi, par pitié, Croyez moi One-san, croyez moi je vous en supplie. Je suis sincère. Je veux vous emplir toutes de fierté, malgré mon retard. J’étudierai plus encore, je vouerai toute ma vie à cet enseignement sans plus jamais faillir. Quoi que ça implique.»

Serment ~
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Ohana -Ena- Mateshigu
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Ohana -Ena- Mateshigu
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyMar 29 Mai 2012, 23:31

Se montrant ici plus menaçante qu’elle ne l’avait finalement jamais été face à Angélique, les Dieux seuls savaient pourtant, que la jeune Ena n’avait pas tant le cœur à ainsi prendre au piège sa cadette. Seulement, il le fallait bien, n’est-ce pas ? Isabelle comptait sur elle pour maintenir cette apprentie dans le droit chemin, tout comme elle-même, se bornait à croire qu’il était évident que cette dernière ne soit destinée à une prometteuse carrière. Il était de son devoir, de la forcer à ouvrir les yeux sur ses tors, les assumer. La vie d’une Geisha ne se résumait pas – en effet – à de jolis kimonos, d’envoutants maquillages. Il fallait qu’elle sache se tenir, et qu’elle respecte les strictes règles qui la suivraient tout au long de son apprentissage, comme de son avenir propre. Elle se devait d’être irréprochable, quelle que soit la situation, et surtout, envers et contre tous ses moindres désirs, aussi futiles puissent-ils paraitre à ses yeux. Les plaisirs, ne leur étaient pas destinés. Les plaisirs allaient aux clients, aux hommes. Et si Angélique ne le comprenait pas immédiatement, elle risquait là non seulement de se faire renvoyer de la pension, mais également – comme n’avait pas hésité à lui laisser entendre son ainé, aussi durs ses mots soient-ils – de se diriger vers le statut de vulgaire prostituée. Là n’était pas son but. Là n’était pas les ambitions que pouvaient avec pour elle Isabelle et Ena.

Maintenant, dis-moi la vérité.
Tu me dois le respect, l’obéissance et la transparence, Angélique.
Sans moi, tu devras t’en référer directement à Elle.
Et je doute, qu’elle ne soit si patiente à ton égard.

Maintenant toujours le mince menton de sa cadette entre ses doigts fins et puissants, Ena ne la quittait évidemment pas des yeux, son regard noir la scrutant de cette oppressante et insistante attention. Malgré quelques évidentes hésitations, la demoiselle sembla finalement convaincue par son ultime argument, commençant donc à parler.

Elle était désolée.
Elle craignait les retombés.

Ah ça ! Evidemment, qu’elle pouvait les craindre ! Mais quelle petite empotée ! Gardant malgré tout son calme – du moins en apparence – Ena n’était pas s’en être quelque peu exaspérée par ses propos, ne comprenant pas comment cette fillette pouvait être à ce point naïve. N’avait-elle donc pas compris, qu’avoir été ainsi choisi par Isabelle Ta Kae elle-même, impliquait l’idée qu’elle ne soit en permanence traquée ? Tout comme elle, Ena ne la lâcherait pas d’une zoris, si tant est qu’elle ne poursuive pas son chemin en de si mauvaises initiatives. Bref. Ena écoutait, oui. Malgré cette sévérité sur son visage, la froide beauté de ses traits, elle restait attentive, à l’écoute de cette petite ingrate qui avait là une immense chance de se rattraper, et d’apprendre.

Elle était donc allée, dans la forêt ? Bon sang, mais quelle idée ! Pour sa part, Ena n’y avait quant à elle jamais mit les pieds, ne comprenant donc pas davantage ce qui avait pu pousser sa cadette à prendre ces risques inutiles. Et voilà, qu’elle était mal tombée. Evidemment, la forêt ne leur était pas interdite pour rien, n’est-ce pas ? D’autant plus pour une apprentie Geisha, se devant de préserver son corps : Visiter cette forêt était tout aussi stupide que de se mettre à courir en zoris, au fond. Et plus encore, compte tenu de la sévérité du règlement à ce sujet. Angélique pouvait se faire renvoyer, pour cela. D’ailleurs, Ena ne devrait-elle pas en parler sur le champ à son Oneesan ? Non. Non, puisqu’elle avait choisi de donner une chance à cette insouciante.

Et puis…

Tobeï. Qu’est-ce qu’il venait faire dans cette histoire, celui-là ?! S’était-il rendu dans la forêt en sa compagnie ? Et bien, cela ne serait sans doute pas très surprenant de sa part. Cette idiot faisait décidemment tout pour s’attirer des ennuis. Mais voilà qu’il entrainait avec lui ses jeunes camarades ? Inacceptable. Pourtant, bien trop consciente du fait que ce jeune garçon apportait déjà suffisamment de troubles à son Oneesan, Ena n’avait pas ici l’intention de lui révéler cette information, à ses risques et périls. Tout cela, resterait entre Angélique et elle. Du moins, à partir du moment où cette dernière continuait à coopérer sans rechigner. Bref. Ceci étant dit, Ena ne sembla ici que d’autant plus menaçante, une froide colère la transportant face à ces révélations, témoignant directement de l’indigne comportement de sa jeune camarade.

Et voilà qu’elle se mettait à pleurer, de cette culpabilité évidente, toutefois bien peu suffisante au regard de la ravissante Maiko. Ses sourcils se fronçant davantage face aux supplications de la jeune fille – cette dernière semblant pourtant convaincue et bien décidée à ne plus commettre de telles grossières erreurs – Ena parvint à ne pas faillir face à ses propres sentiments, se redressant bientôt tandis qu’elle relâchait violemment le menton de sa cadette, faisant quelque peu dévier son visage en un même temps. Bien sûr, Ena n’était pas insensible aux larmes, et à la volonté de cette enfant. Seulement, appliquerait-elle seulement ses promesses, si elle-même lui laissait croire qu’il était si simple de se racheter de tels comportements ? Non. Préservant donc cette froide dureté en ses traits fins et toujours délicats, la jeune Maiko coupa court aux serments de la demoiselle en une exclamation plus autoritaire encore que précédemment :

- Cela suffit !

Et tandis qu’elle prenait sur elle pour ne pas se laisser amadouer – ne serait-ce que pas l’emploi de ce « Oneesan » tout à fait adorable de sa part – Ena laissa sa main trancher l’air en une gifle relativement vive, bien que n’y donnant pas de toute sa puissance. Rien de bien méchant sans doute, comparée à celles de la dame en rouge ! Et pourtant, cette symbolique sentence semblait nécessaire, avant que la jeune femme ne continue, visiblement déterminée à faire comprendre son point de vue à sa cadette :

- Pense-tu qu’il te suffise de me supplier, pour me convaincre de te faire à nouveau confiance ? Tu me déçois énormément, Angé-San. Tu me déçois, et je n’ose imaginer ce que penserait Ta Kae-Sama de tout cela. Les petites ingrates dans ton genre ne méritent pas toute l’attention qu’on leur porte.

Etait-elle trop dure, exagérant ainsi la situation ? Oh, cela n’était pas impossible, oui. Seulement, mieux valait-il punir aux plus petits écarts, plutôt que d’attendre l’apparition de nouveaux, plus imposants, n’est-ce pas ? Relevant le menton de cette grâce naturellement impressionnante, Ena foudroya de nouveau sa cadette de son sombre regard, croisant ses mains devant elle tandis qu’elle ajoutait, sans laisser place à la moindre négociation :

- Déshabille-toi.

Qu’elle se déshabille ? Oh, ne vous faites donc pas de fausses idées : Ena ne trouverait pas le moindre plaisir, face au corps dénudé de sa cadette. Mais la punition, se jaugerait ici à l’humiliation. De son regard autoritaire et expérimenté, la ravissante Maiko saurait sans doute s’y prendre, pour parvenir à ses fins. Et qu’Angélique en soit bien certaine : Elle n’en avait pas terminé avec elle pour ce soir. Quelle que soit l’heure, quelle que soient ses motivations, cette gamine devait comprendre. Et elle comprendrait.

Même si c’est dur.
Même si ça fait mal.
Tu apprendras.

Ma précieuse petite Minarai.



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Angelique Beaumont
Apprentie Geisha - 3e Année

Angelique Beaumont
Vocation : Maiko, puis Geisha
Année : 3ème.
Nombre de messages : 222
Précision ? : Française, sensible.
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyDim 24 Juin 2012, 20:04

Et voilà une nouvelle épreuve pour la jeune Minarai qui n'avait peut être pas si bien choisi son destin. Ah qu'elle aurait été tranquille grâce à sa largesse d'esprit cette jolie demoiselle si elle était restée en Europe. L' Amérique même aurait été ravie à l'idée de l’accueillir. Sûrement même qu'en Afrique elle aurait pu être facilement vendue contre bien des chameaux. Mais non, elle avait « choisi » le Japon et sa rudesse légendaire. Oh, elle aurait bien moins de mérite à s'adapter dans un pays bienveillant à son égard. Enfin, c'était un peu cruel de tenir de telles pensées. Si elles étaient si dures, c'était justement parcequ'elles croyaient en elle. Seulement, comment la jeune demoiselle pouvait elle savoir que derrière ces rudesses ne se cachaient en fait que de la bienveillance ? Elle ne le pouvait pas, pensant simplement que c'était là les mesures appliquées pour tout un chacun dans cette pension . Toutes étaient surveillées, toutes étaient punies sévèrement au moindre écart à ses yeux. C'était dur mais c'était comme ça, les traitements de faveur c'est un truc bien Européen..Ou Mafieux. Elle était en tord, elle devait être punie. Un double tord à vrai dire. Mensonge et désobéissance. Un double crime qui aurait pu lui valoir de se faire couper la tête sans ménagement. Le seppuku pouvait revêtir un charme étrange dans un contexte approprié.

De réputation, du moins, de celle qui était arrivée jusqu'aux oreilles de la jolie demoiselle, Ena était un Parangon de rigueur et de justes sentiments. C'était une fille d'origine Japonaise aux kimonos sombres. Présage ? Signe extérieur de quoi que ce soit ? Peut être. Mais qui irait se méfier de ce visage, écrin de deux magnifiques yeux brun clair ? Pas la jeune Minarai. Dieu qu'elle était belle. Le charme Nippon à son apogée. Grande, fine et aux yeux noirs. Rehaussée par le maquillage-parfois- et quelques coiffures choisies avec soin. Il lui semblait qu'on ne pouvait jamais la prendre en défaut. Elle parvenait même à se tenir droite, ce qui pour Angie tenait plus du miracle que du fait classique. Quoi qu'elle fasse, elle avait toujours cette fâcheuse tendance à se tenir très légèrement courbée, voire même la tête rentrée un peu dans les épaules. Pas encore de quoi risquer la scoliose mais assez pour ne pas être assez digne de son rang pour le moment. Elle devrait apprendre à se tenir droite et dignement. Fière de ses origines, cela devrait se voir jusqu'au bout de son nez. Enfin, de ses origines adoptées bien sur. Une geisha se doit d'être Japonaise. Une garante de l'art Française ? Quelle idée. Hérésie ! Enfin, ne pas extrapoler. Son avenir même de Maiko était obscurci par les éclairs lancés par les yeux de son Onee-san. Les divins yeux d'Ena dont le nom pourrait la faire frémir si seulement elle faisait le lien. Sa cheville la lançait.

*Aoutch. *

Elle ne prit pas la peine de se frotter la cheville. Elle ne voulait pas manquer de respect une nouvelle fois alors qu'elle était déjà si ennuyée. Repentie et terrifiée, elle attendait toujours la sentence. Oh comme elle aurait préféré que tout lui tombe sur la tête sans faire de chichis. Au moins, la leçon rentrait parfaitement bien dans sa petite tête blonde. Adieu frivolités européenne, l'admiration seule ne fait pas tout. Rigueur et grâce. Le visage entre ses doigts, elle sentait bien que sa vie même en ce moment était entre ses mains. Elle avait conscience que ses paroles avaient bien plus de poids auprès de la Terrible Dame en Rouge. L'une contre l'autre, Angie n'aurait aucune chance de s'en sortir. Et elle n'était pas à une punition près. C'était pour son bien, elles devaient le faire. L'idée même qu'elles puissent tirer du plaisir de cette rigueur ne l'effleuraient même pas. A cet âge le bonheur tient dans des rires et quelques glaces au chocolat.


Les mots étaient sortis, ils étaient on ne peut plus sincère. Mais le mépris pouvait se lire dans son regard. Voila qu'elle la décevait c'était évident. Mais c''tait sa première erreur, la première véritable erreur impardonnable. -Pouvait elle seulement mettre cet argument en avant sans risquer des retombées bien plus douloureuses ? Certainement que non. - Elle se tut plus longtemps encore, attendant que Damoclès se décide enfin à asséner son coup de grâce. Au vu de la fureur contrôlée de son Onee-san, Angie s'attendait à se voir renvoyée sur l'heure. La clémence ne faisait pas partie intégrante de leurs caractéristiques premières. Quoi qu'il se passe, elle en sortirait résolument changée . Pour le meilleur ? L'avenir le dirait bientôt. Son crime principal pour le moment, contre l'humanité n'était fait que de candeur.
Elle ne ferait plus d'erreurs, c'était évident. A chaque regard elle mesurerait les risques et agirait en fonction des diktats qu'on peinait à lui enseigner avec pareille rigueur. Elle serait un modèle de discipline, à l'image même de la terrible Tsukyo. Oui. Un modèle à suivre donc puisqu'elle avait réussi la ou bien des Maiko avaient abandonné. Violente mais plaisante. Voilà. Oui, c'était un monstre d'emportement et de mépris mais s'il était nécessaire d'en passer par là, qui était elle pour refuser de prendre le meilleur chemin de son propre chef ? Personne. Elle n'était personne encore et le resterait surement si elle ne prenait pas les bonnes mesures tout de suite. Les mauvaises habitudes se prennent rapidement et se conservent sans difficulté, on ne peut pas en dire autant des bonnes. Ce serait dur au début et après elle s'y ferait. Enfin, si elle avait la chance de pouvoir.

L'attente noyée de larmes. Non, pas une catin ! Elle n'avait pas fait tous ces kilomètres, tous ces efforts pour devenir une vulgaire prostituée. Non. Le déshonneur en restait, et ce même à des milliers de kilomètres de chez soi. Le choc fut terrible. Déséquilibrée par le mouvement de sa cadette, elle tomba un peu plus sur le lit avant de se redresser à son tour, toujours larmoyante. Elle porta sa main à son menton qu'elle frotta. Il avait légèrement rougi sous la pression des doigts de son ainée. Voila que l'âge semblait donner quelques penchants bien étranges. A vrai dire au vu de la rigueur à observer, elle ne pouvait que comprendre. Comme tout système , on a besoin exutoires. Si elle ne pouvait pas exprimer ses sentiments forts parfois, elle n'aurait d'autre solution que d'exploser. Ce serait atrocement triste. Ca suffisait ? Elle se tut. Elle ravala les dernières larmes récalcitrantes, frotta ses yeux de ses petites mains et attendit la suite. Et voilà à peine qu'elle était de nouveau digne que l'air se teinta de violence de nouveau. Le claquement d'une main sur une joue. Plus interdite qu'endolorie, elle dut lutter pour que les larmes qui hydrataient de nouveau ses yeux ne soient pas accompagnés de reniflements disgracieux et de nouvelles salves de gémissements.

Digne, elle respira profondément. Le « Mais... » resta bien profondément dans sa gorge, refusant de sortir.
Plus terrible encore que la gifle, les paroles qu'elle lui tint firent exploser quelque chose dans son cœur. Elle venait ainsi de perdre tous ses repères, tous ses soutiens dans la pension. Il ne lui restait que la froide rigueur de Ta-Kae, le mépris d'Ena et la fureur de Tsukyo. De bien maigres compensations pour la perte de ses parents. Elle ne releva plus la tête, abattue par cette honte bien connue des habitants du soleil levant. Cette honte qui maintient des peuples attachés au nom de la grandeur de son image.

Et vint la suite. Plus terrible encore. Malgré la honte nouvelle qui colorait son visage, elle ne put s'empêcher de relever la tête brutalement. Elle n'objecta rien, manquant cruellement de courage après s'être retenue de porter sa main à sa joue pour la frotter à son tour. Pourtant, elle avait affronté le regard impassible et terriblement dur de son ainée. Les yeux écarquillés, toute l'horreur qu'elle éprouvait en cet instant même vrillait ses pupilles d'un éclat ardent de panique pure. Comment ça ? N'était elle déjà pas assez punie ? Blessée et endolorie ?

*Allez Angie, c'est le moment de faire preuve de bonne foi et d'obeissance. Si tu es capable d'obéir à ce genre de choses, tu pourras tout faire. Ce n'est qu'un mauvais moment de plus a passer..*

On se console comme on peut. Elle n'avait pas le choix et cela sauverait peut être sa place ici. Elle regarda de nouveau le sol et finalement, après une très grande inspiration, elle dénoua lentement le nœud qui tenait son kimono. Peu de temps après, avec de gros efforts, elle se retrouva donc en sous vêtements devant la terrible Maiko. Son vœu le plus cher en ce moment précis était seulement de ne pas avoir à enlever plus.
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Ohana -Ena- Mateshigu
Apprentie Geisha - 7e Année - Maiko d'Elite de TaKae

Ohana -Ena- Mateshigu
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MessageSujet: Re: ~ The End of the Game - [PV Angélique] ~ The End of the Game - [PV Angélique] EmptyMar 10 Juil 2012, 19:25

Fort heureusement pour tout le monde, Angélique se montrait ici tout aussi docile et respectueuse que la charmante mais exigeante Ohana l’avait intérieurement espéré. Ce n’était pas pour elle un plaisir, que d’en venir à lui infliger ces réprimandes - pourtant nécessaires à sa bonne éducation - digne intermédiaire de leur professeur de cérémonie du thé concernant cette prometteuse apprentie. Ce n’était pas un plaisir, que de voir ainsi ses jolis yeux s’embuer de larmes, d’une certaine panique suite à cette gifle qu’elle avait pourtant bien mérité. Son escapade dans la forêt, aurait pu lui être fatale, si elle n’avait été qu’une Minarai sans intérêt au regard de la grande Ta Kae. A moins qu’au contraire, elle n’en soit finalement passée inaperçue. L’attention qui était accordée à Angélique était bien évidemment à double tranchant, que voulez-vous. Le fait était que la vérité avait finalement été découverte, Ohana se devant également de punir d’une manière ou d’une autre le mensonge qui cette petite effrontée avait osé manigancer avec cette imbécile de Tobeï, bien indigne fils de celle qui lui permettait depuis tant d’années de ne pas perdre sa place en ces lieux. La fraude. Ce mensonge pour les couvrir. Tout cela n’était pas acceptable, et la charmante blonde devait le comprendre, une bonne fois pour toute. Il n’était pas là question de la menacer, mais d’agir, pour que plus jamais cela ne se reproduise.

Aussi parfaite puisse-t-elle paraitre à ce stade de sa formation, Ohana avait également eut à subir, ce genre de traitement. Ses erreurs n’avaient jamais été si grandes, puisqu’elle-même n’avait pas même songé un seul instant à poser les pieds en des lieux qui lui étaient interdits. Son vice le plus dangereux pour elle, avait toujours été – sans doute – son orgueil. Quelques mauvais regards, un mot de trop, lui avaient parfois échappés, étant plus jeune. Alors oui, Ohana connaissait bel et bien l’impact de ces traitements réprobateurs, parfois violents, dans le cœur et dans l’esprit de ses cadettes. Etre le bourreau, ne l’en rendait pas moins juste, selon les habitudes et méthodes nippones employées en ce genre de situation.

Angélique était belle.
Ses larmes étaient belles.

Mais jamais ne devait-elle céder face à elle, pour son propre bien. Ainsi Ohana se contenta-t-elle d’ignorer les regards horrifiés et paniqués de la demoiselle, lorsqu’elle lui demanda de se déshabiller. Préservant en son impénétrable regard cette sévérité indétournable, la charmante japonaise n’aurait sans doute pu se montrer plus impressionnante, ramenant ses mains devant elle en un calme effrayant tandis qu’elle attendait que sa cadette s’exécute. Ce qu’elle fit, Dieu merci ! Oui, mais peut-être, trop lentement, compte tenu de la situation. Ainsi, d’une voix claire mais toujours plus sèche qu’à son habitude, Ena lui ordonna, sans détour :

- Dépêche-toi. Pense-tu que je n’ai pas mieux à faire, que de m’occuper de toi ainsi.

Il ne s’agissait pas vraiment d’une question, non, puisqu’Ena n’attendait comme unique réponse, que l’empressement de sa jeune camarade. Recherchant sans doute ici à pousser Angélique à bout, il allait sans dire que la jeune femme le faisait là volontairement, prenant sur elle pour ne pas simplement céder à sa propre empathie et mettre immédiatement fin à tout cela. Non. Il en était absolument hors de question. Le but, n’était finalement autre que d’entretenir la honte et la culpabilité de la jeune fille, qui ne pourrait ainsi que mieux comprendre ses erreurs, ne plus les reproduire. Cette méthode n’était plus guère à prouver, alors…

- Bien.

Son expression de visage ne changeant pas réellement, Ena s’approcha finalement de sa cadette lorsque son corps fut enfin mis à nu, n’ayant pas – non – l’intention de lui demander de retirer ses sous-vêtements. Bien que cela puisse avoir davantage d’impact encore en l’esprit de la jeune Minarai, la charmante japonaise estima qu’elle n’avait aucunement le droit de l’y soumettre. Et puis, Angélique était encore bien jeune, elle ne tenait pas à la traumatiser davantage, malgré tout. Ceci étant dit, Ohana attrapa le bras de la demoiselle afin de la forcer – en un coup sec et adroit – à se redresser, son regard passant alors avec grande attention sur chaque parcelle de son corps, l’inspectant en une précaution tout aussi insistante qu’effrayante.

Bien,
Bien.

Ah non, pas tant que cela. Remarquant bientôt l’éraflure qui trônait au niveau du genou de la jeune fille, Ena fronça sensiblement plus ses fins sourcils, son regard happant le sien d’une intensité sévère avant qu’elle ne lui laisse entendre, froide et intransigeante à ce sujet :

- J’imagine que cette horreur qui souille ton corps provient également de ta petite escapade ?

Adressant un bref regard au genou de la demoiselle avant de se redresser totalement pour avoir une vue d’ensemble sur elle, Ena porta finalement sa main entre elles-deux, l’agitant en un mouvement clairement agacé afin de lui signifier qu’il valait mieux pour elle qu’elle se taise. Bien sûr, que cela provenait de sa sortie dans la forêt. Quoi d’autre ? Ohana préférait ne pas le savoir. Son regard noir frappant sa cadette une nouvelle fois, la jeune femme sembla finalement en avoir finit quant cette brève inspection, ne faisant évidemment pas le plaisir à sa cadette de lui dire que – mise à part cette blessure, et sa cheville – le reste de son corps était là parfaitement irréprochable. Tant mieux. Ainsi, droite et toujours très intransigeante quant au regard qu’elle offrait à sa camarade, Ohana se contenta bientôt de clore cette entrevue, d’une froide intervention :

- Tu n’es en rien irremplaçable, Angé-San ; Fais en sorte de le devenir.

Tournant les talons, Ohana n’adressa là plus un mot, ni même un regard à sa cadette, quittant simplement sa chambre en une aura plus qu’oppressante. En ce jour, et après ces erreurs de jeunesse, Angélique ne valait pas mieux que toutes les autres. Mais elle avait la chance, l’honneur et le privilège, de pouvoir devenir meilleure. Peut-être même, la meilleure de sa promotion, qui sait. En tout cas, elle avait été choisie pour cela, fait on ne peut plus rare au sein de la pension. Seulement voilà : Si son comportement n’était pas irréprochable à partir de maintenant, sans doute pourrait-elle dire Adieu à cette chance. Ceci étant dit, Ohana fût de son côté soulagée de sortir enfin de cette chambre, préservant sa froide et impeccable prestance jusqu’à regagner la sienne. Et enfin, elle put respirer. Fermer les yeux, s’asseoir. Portant ses doigts fins à son front, Ena songea un instant à ce qu’il venait de se passer. Elle l’avait fait, elle, oui. Elle avait fait ça, laissant Angélique presque entièrement nue derrière elle, dans cette honte solitaire. Il le fallait. Mais tout de même…

Ne crois pas, qu’il me faille un exutoire.
Tu ne l’es en aucun cas, petit oiseau.

Je ne ferai pas ça,
Si ça n’était pas pour toi.
Pour Elle.

Je ne ferai pas ça,
Si je n’y croyais pas.

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