Pourquoi diable souhaitez vous que je me décrive ? Ne pouvez vous pas simplement me contempler ?

Comme vous pouvez le voir je suis beau. Du haut de mes 1m90, le monde m'apparait souvent petit et cela me plait ! D'autant plus que ma large carrure, mes muscles parfaitement développer, mais pas pour autant trop voyants, mon ventre plat et ferme, mes longues jambes et mes grandes mains en laisse plus d'un admirateur et envieux. Mais que voulez vous... il semblerait que la nature met aimé...
Mon corps peut donc très largement soutenir le regard des apollons antiques. Mais ne nous arrêtons pas là ! Car voyez comme mon visage est lui aussi parfaitement dessiné : tout en finesse, il possède la force d'un homme et la délicatesse d'une femme. Tout en finesse, mes lignes tracent un superbe visage aux grands yeux verts légèrement plissés et entourés de longs cils, de hautes pommettes, un petit nez très légèrement en trompette, des lèvres pulpeuses et charnues, un tient clair et sans imperfection, et pour finir un menton fermant à merveille ces gracieuses lignes. Ce doux visage est enfin entouré par de superbes mèches couleurs auburn qui, bien qu'impossible à dompter, forme une coupe subtile et harmonieuse.

Mais comme vous le savez sans doute, la beauté ne s'achève pas à nos simple traits physique et je n'ai ainsi aucun mal à reconnaitre avoir déjà croisé plus bel homme que moi. Néanmoins la véritable beauté résidant dans nos actes et charmes c'est eux que, plus encore que mon corps, j'ai appris à perfectionner. Vous ne me verrez de ce fait jamais me déplacer avec non chalance, parler de manières grossières ou ouvrir mon visage à d'indélicates expressions. J'aime la perfection et pour cela je me dois de l'être. Après tout comment exiger des autres ce que je ne saurais faire... ?

C'est encore une drôle de question que vous me posez là... Qui je suis ? En quoi cela peut il bien vous intéresser ? Vous le saurez bien assez tôt… Enfin puisque vous insistez…

Je suis un homme beau et un parfait séducteur, je le sais et je m’en sers. Je suis intelligent et est un esprit de déduction ne dormant jamais. Je passe le plus clair de ma vie à observer mon entourage pour mieux cerner le monde et pouvoir le plier à ma volonté. Je me fiche des sentiments des autres et même les miens me laisse distant car je n’aime pas qu’on s’apitoie sur son sort ou que l’on agisse déraisonnablement pour des sentiments de passade. Je n’ai jamais connu l’amour ou même une véritable amitié et cela ne me manque pas. Pensez si vous le souhaitez que je m’enferme dans ma carapace et ne connait pas le vrai bonheur mais je préfère pour ma part oser les épaules en me disant que les sentiments mènent à la niaiserie et à une vie incontrôlable. Hors j’aime tout contrôler et je hais les surprises. De la même façon la pitié me donne la nausée et l’empathie m’est incompréhensible.

Mon visage est sans cesse de marbre et ne s’illumine que pour mieux charmer ou face à la détresse de ceux que je me plais à malmener. Je vous mets d’ailleurs au défi de m’amuser autrement qu’à vos dépend… Je n’ai pas un cœur d’or mais je sais être généreux. Bien sûr pas en donnant de ma personne, mais je partage sans peine mes richesses matériels car si j’ai longtemps souhaitez les posséder je sais aujourd’hui qu’elles n’apportent véritablement pas grand-chose. Mon comportement en rebutera donc plus d’un, et ils auront bien raison, mais si vous vous montrez aussi pragmatique que moi alors vous saurez comment tirez profit d’une alliance.

On me dit narcissique, orgueilleux, manipulateur, égoïste et égocentrique et je ne le nierais pas. Oui je possède tous ces défauts mais après tout qui n’en a pas ? Surement pas vous et votre curiosité… Je n’aime pas qu’on me prenne la tête et j’aime être maitre de moi-même. Je suis le seul à pouvoir me donner des ordres et je n’hésite pas à mordre pour conserver ce droit. Bien que physiquement fort et socialement puissant, je sais que d’autre le sont plus encore et c’est pourquoi mon arme principale reste et restera ma tête ! Je sais comment parvenir à mes fins et je n’ai pas le moindre remords à appliquer ces techniques. Je suis un calculateur froid et distant mais si vous avez un jour le plaisir de me plaire alors croyez moi je saurais faire de vous quelqu’un. Enfin, si vous êtes prêt à vous battre bien sûr… car oui je n’ai pas pour habitude de m’encombrer de parasites n’étant pas près à tout pour parvenir au sommet ou se permettant d’abandonner au moindre obstacle. Je sais pousser les gens vers le meilleur d’eux-mêmes mais je ne le fais que si l’envie m’en prend.

Je suis le meilleur pour voir le potentiel de chacun et j’aime ca. Mais plus encore ce que j’aime est relever les défis. Défaire mes rivaux est ainsi l’une de mes grandes passion mais je prends toujours garde à en garder un ou deux en réserve car je hais l’ennuie et ne plus avoir personne à affronter serait véritablement mortel !

Je me passionne pour beaucoup de chose telle que la musique, les arts martiaux, les lames, la mode, les belles femmes, l’histoire, les poisons, la lecture et les voyages mais la chose que j’aime le plus au monde est de dénicher de pauvres hommes et femmes qui se révèlent être des virtuoses dans leur domaine afin de les mener au sommet. Pourquoi ? Certains psychologues vous direz sans doute que je suis en perpétuel conflit avec ma propre histoire et que je veux prendre ma revanche sur le monde mais franchement je pense simplement que cela m’amuse.

Je n’aime pas les gens sans cesse heureux et j’aime les passés compliqués. Vous ne me verrez ainsi que rarement entouré d’individus ayant connus une vie rose. En effet je possède une morbide passion pour les êtres psychologiquement torturés mais ayant la force de continuer leur route.

Vous l’aurez compris je n’aime pas la simplicité et le vide, je me plais à relever de nouveaux défis jour après jour et je pense valoir mieux que vous !
Des questions ?

Ma vie n’a vraiment rien d’exceptionnel et je n’aime pas la raconté. Je serais donc bref ! Et si vous voulez en savoir plus venez faire un tour…

Je suis née dernier dans une famille de sept enfants. Mes parents étant de simples employés de supérette nous dûmes nous contenter de peu sans jamais nous plaindre et étant le dernier des rejetons je dus plus encore que mes frères me serrer la ceinture et me contenter des restes. Très tôt je commençai donc à détester cette vie de privation dans laquelle notre bonheur se résume bien souvent au sourire de nos proches. J’aspirais à plus ! Je voulais devenir quelqu’un, me faire reconnaitre pour moi et enfin connaitre les plaisirs de la vie. Malheureusement le sort ne semblait pas en ma faveur et il me fallut me battre pour réaliser mes rêves de grandeur. C’est ainsi qu’à 5 ans la jalousie me conduit à voler, qu’à 7 ans la haine des autres me conduit à me battre contre mes camarades de classe, qu’à 8 ans la joie de faire ma loi me conduit à ignorer les pleurs de ma mère, qu’à 11 ans l’envie de reconnaissance me conduit à devenir le sous-fifre d’un chef de gang, qu’à 13 ans l’idée que le monde adulte était contre moi me conduit à déserter l’école, qu’à 15 ans l’envie de devenir mon propre chef me conduit à renverser mon chef pour devenir leader de gang et qu’à 17 ans mon parcours me conduit en établissement de redressement.

La première page de mon histoire était donc achevé et je m’apprêtais à la tourner afin d’en entamer une nouvelle ne pouvant être que mieux. Mais je me tromper…
En effet, si j’avais, sans m’en rendre compte, toujours été protégé par mes pauvres parents et sus maitriser mes voisins de quartiers, je découvris vite que je n’étais rien. Fière de mon parcours je ne pouvais imaginer que ce que pensais être des faits de vrais dur et de voyou hors pair, étais en réalité des actes de saints pour ceux qui m’entoureraient désormais. J’avais voulu être maitre de ma vie et j’avais réussi : j’étais devenu maitre de ma décadence et de ma descente en enfers. Bien sûr j’en voulu d’abord à mes parents et professeurs car l’adolescent que j’étais, manquant de courage, ne pouvait faire autrement que rejeter les causes de mon malheur sur d’autres. Mais, malgré toutes mes erreurs passées, étant quelqu’un d’intelligent je compris vite que tout ceci était mon œuvre. Ainsi, perdant vite l’envie d’affronter ces individus que rien ne faisait reculer, je cessais de les provoquer et appris à supporter sans broncher les coups qui furent sans cesse plus nombreux. Souvent je me retrouvai, suite à un passage à tabacs en règle et sans réel motif, alité. Toutefois, la peur d’attirer plus encore l’attention sur moi ou de passer pour un faible m’obligea à chaque fois à me relever bien avant mon rétablissement total. Durant une longue et périeuse année je subis donc ma nouvelle existence.
Puis, un jour où je connu une baston particulièrement violente, un nouvel espoir vient à moi. Celui-ci m’apparut sous les traits d’un homme d’une trentaine d’années qui, étant passé par là, c’était retrouvé mêlé à la bagarre. Ressemblant à un homme « bien comme il faut », mes propres agresseurs avaient dus le prendre pour une cible facile. Toutefois, l’homme se révéla être un parfait combattant qui, bien que récupérant de nombreuses blessures, mis à terre l’ensemble du groupe me violentant. Une fois fait, il jeta un regard au corps replié sur lui-même que j’étais. Puis, s’approchant, il me demanda si je pouvais marcher. Relevant timidement le visage, je fis oui de la tête puis tenté de me redresser. Mais, face à ma lenteur dut à de multiples douleurs, l’homme perdit patience et m’attrapa par l’épaule afin de me mettre debout. M’entrainant ensuite loin de la ruelle dans laquelle nous nous trouvions, il me conduit jusqu’à une petite clinique. Là, il échangea quelques mots et billets avec un médecin, me tapa sur l’épaule avec un sourire se coulant rassurant et parti.

J’ignorais qui était cet homme et pourquoi il m’avait aidé alors que la vie c’était attaché à me montrer que nous ne devions nous intéresser qu’à nous même. Toutefois, ses raisons ne m’importèrent jamais car je venais de me rappeler ce qui m’avais mené ici : le rêve d’être plus qu’un dernier. Jamais je ne le revus mais jamais je ne l’oublia et je me rappela de son sourire à chaque fois que ma volonté sembla vacillé. Me relevant donc de mon malheur sans espoir, je décidais de mettre toutes les chances de mon coté. Je pris donc des cours de combats dans un vieux gymnase désinfecter au près d’un professeur bénévole, je réintégrais les bancs du lycée afin de me nourrir d’un maximum de savoir, j’enchainais les petits boulots de manière à récolter des fonds pour partir et de l’expérience pour pouvoir tout faire, et je m’essayer en cachette à un grand nombre d’arts dans l’idée de devenir un homme connu et vénéré dans le milieu qui me conviendrait le mieux.
C'est ainsi que je fis la découverte du monde des lames. Apprenant à me servir de toutes sortes d'armes blanches je découvris avec les yeux d'un nouveau née émerveillé ce monde m'ayant jusque là été inconnu. Dépensant donc toutes mes ressources, aussi bien financière que corporel, je m'imprégner chaque jour un peu plus de cet art et oubliais peu à peu le reste du monde. Tout naturellement je décidais donc de me lancer professionnellement en devenant une sorte de Ninja moderne au service d'hommes influant.

Ainsi, la dernière parte de mon histoire commença. J'avais à cette époque dans les environ de 25 ans et était plein de fouge et de nouveaux espoirs. Toute ma vie durante j'avais souhaité être reconnu dans mon milieu et enfin je l'étais devenu ! En effet, excellent dans mon domaine, j'acquis vite une grande notoriété. Devenant pour la première fois maitre de mon monde et suffisamment aisé et influent pour mener mon entourage par le bout du nez, je m’approchai du bonheur avec plaisir. Néanmoins, je découvris vite que quelque chose me manquait. En effet, alors que tous semblait désormais me réussir, une sorte de blocage subsistait et cela au point de devenir un poids me poussant à tout abandonner. Partant alors faire une sorte de pèlerinage en dans un petit village en Chine, j'entrepris de me ressourcer et de réfléchir à cet chose qui me manquait. Et, contre toute attente, je parviens finalement à mettre le doigt dessus le jour de mes 27 ans.
Je me souviens avoir ce matin là eu une soudaine envie de dégusté un plat typique de la région qui me fis partir au matin afin de rejoindre le restaurant le plus proche, à quelques kilomètres de là. Le voyage fut paisible et reposant. Ainsi, satisfait de ma matinée, je m'assis détendu à une table où je commandais mon plat à un jeune garçon qui transmit la commande à un vieil homme se trouvant dans une cuisine ouverte sur la salle. Quelques minutes s'écoulèrent avant que le vieux cuisinier m'apporte enfin ma commande. Déposant devant moi le plat sans émettre le moindre mot il reparti comme il était venu. Alors que ce geste aurait paru anodin et sans importance à beaucoup et de la part de beaucoup, je ne pus m'empêcher de rester sous le choc : cet homme avait en effet mit d’infinis sentiments que je ne pouvais expliquer dans ses mouvements. Une telle force perçait de tous les porcs de cet homme que je ne sus que faire et restais pantois et désarmé. Décidant donc d'attendre l'homme afin de lui parler et de comprendre mon sentiment, j'attendis patiemment et sans un bruit trois heures durantes qu'il finisse son service puis le ménage de l'établissement. Ayant lui même remarqué mon comportement, il vient ensuite tout naturellement à moi. Puis, s'asseyant il n'ouvrit pas les lèvres de manière à me faire comprendre que je devais parler le premier. Le contemplant un instant, je réalisais qu’il s’agissant de ces êtres sans âges qui semblaient à la fois aussi jeunes et innocents que des enfants que vieux et sage comme le monde. Ses longs cheveux blancs ruisselaient et cascadaient derrière ses épaules, sa peau encore ferme étaient parcourus de multiples petites et fines rides pendant que ses yeux bleus azures me perçaient de toutes leurs puissance. De plus en plus troublé, je parlai alors d’une voix brisé.
Sans suivit alors une longue et posée discussion. Je ne pourrais malheureusement pas vous rapporter nos paroles exactes car ma mémoire en a effacer une partie et mon orgueil m'empêche de partager avec vous ce qui fut pour moi une telle révélation mais, cela est en vérité sans grande importance car se n'est pas nos mots mais nos pensées qui furent le plus important. Je me contenterais donc de vous décrire un millième de mes sensations en cet instant : découvrant pour la première fois une sagesse et une perfection que je n'avais jusque là jamais soupçonné être possible, je fus désarçonné par cet homme étant à mes yeux un dieu parmi les mortels. Le vieux sage et moi échangeâmes ainsi de longues paroles. Les miennes furent hésitantes et troublées pendant que les siennes restèrent simples, posés et réfléchis. Ainsi, ne pouvant me détacher de cet impression d'enfin toucher les secrets du monde, je ne pus me résoudre à quitter l'homme et c'est donc lui qui, avec un naturel aussi déroutant que logique, se leva et parti sans explication. N'étant toutefois en rien vexé par ce départ car comprenant sa puissance et l'idée que je n'étais en rien en tord mais qu'il était simplement temps pour moi de rentrer, je me levais à mon tour afin de rentrer chez moi plus pensif et serein que jamais. Et ce fut sur le chemin du retour que ma seconde révélation se fit.
Je rencontrais au détour d'un sentier un groupe de jeunes hommes d’une vingtaine d'années. Le groupe semblait bien se connaitre mais un détail me frappa : un d'eux se trouver au centre et possédait un visage crispé pendant que les autres l'entouraient en perdant légèrement leurs sourires sournois au profil de mines ennuyé par ma présence. Ayant moi même connu les bastons et passages à tabacs, je n'eus aucun mal à comprendre la scène se déroulant avant mon arrivé. Toutefois, me fichant de ce garçon m'étant inconnu, je haussais mentalement les épaules et repris ma route. Mes pas me menèrent ainsi durant près d'une heure. Puis, ne sachant pourquoi, je m'arrêtais. Là, pris d'une soudaine douleur au ventre, je m'accroupis et tentait de me concentrer sur la nature m'entourant afin de me calmer. C'est ainsi, tout à mon observation d'un grand saule semblant danser dans le doux et chaud vent de ce milieu d'été, que la vérité m'apparut. Ou plutôt, que mon corps comprit et rebroussa chemin sans même consulter mon esprit. Je sais aujourd'hui que pour la première fois j'avais ressenti de l'empathie pour ce jeune homme mais que, n'étant pas habitué à ce genre de sentiment, mon corps ne l'avais compris que bien après et s'était de ce fait manifesté par un stress soudain et douloureux. Marchant donc en direction du groupe de jeunes hommes, je marchai de plus en plus rapidement et fini même par courir la peur au ventre. En effet, pour avoir vécu pareil moment, je savais pertinemment que le groupe ne resterait pas longtemps là où un inconnu les avaient croisés. Une part de moi sus ainsi bien avant d'atteindre mon but que mon arrivé serait bien trop tardive. Néanmoins, ne pouvant m'empêcher d'espérer que les choses se passent cette fois à la manière des films hollywoodiens dans les quels le héros parvient de justesse à sauver la pauvre victime innocente, je continuai à courir. Mais bien sûr la réalité et bien plus dure et cruelle que la fiction. Ainsi, lorsque je fini enfin ma course, je découvris que plus personne ne se trouvait là. Craignant ne pas avoir suffisamment rebroussé chemin, mais sachant pertinemment que le lieu où je me trouvais était le bon endroit, je continuai la route jusqu'à revenir à restaurant. Ne me décourageant alors pas, j'entrepris de rechercher le groupe. Je passai ainsi près de onze heures à leur recherche et ne rentrait que bien après que la nuit soit tombé. Toutefois jamais je ne parviens à en retrouver ne seraisse qu'un et la seule chose qui croisa ma route fut une petite tâche de sang frais dissimulé par un tas de feuille encore verte. Longuement je cherchai à en apprendre plus mais personne ne pus me dire qui étaient ces jeunes et il me fallut donc accepter ma culpabilité, qu'il était désormais clair que jamais je ne pourrais apaiser. Ce ne fut ainsi ni sauvetage héroïque ni drame mortel qui acheva ma transformation mais ces sentiments nouveaux pour moi.
J'avais dans cette simple journée approché la sagesse et compris pourquoi certains sont parfois près à commettre des actes déraisonnables voir stupides pour d'autres. Néanmoins, étant ce que je suis, je ne changeai pas ma totale vision du monde. Je pus toutefois rentrer à Tokyo en sachant ce qui m'avait jusque là manqué. J'avais voulu atteindre les sommets et j'y étais parvenu mais ce que je souhaitais véritablement n'était pas simplement réussir mais prouver que la réussite tient en vérité de nos choix et mode de vie. De plus, si je ne souhaitais pas plus qu'avant aider les autres, je savais désormais vouloir donner des armes véritables à ceux étant près au sacrifice pour atteindre leur but, quel qu'il soit. Ainsi, je rentrais chez moi avec la ferme intention d'enseigner mon art à une poignée de jeunes ayant le potentiel nécessaire.
Je deviens donc professeur dans un petit dojo d'art martiaux et du maniement des armes blanches. Malheureusement celui-ci fermant au profil de grandes firmes, je dus une fois de plus réorienter mes pas qui se sont aujourd'hui tourné vers le pensionnat Hisamatsu...

♦ FAMILLE : Ma famille... Hum en vérité je n'ai plus de famille. Ou plus précisément nous ne nous sommes plus revu depuis mon entré en école spécialisé le jour de mes 17 ans. J'aurais sans doute put chercher à reprendre contact avec eux ou tout au moins répondre à leurs multiples lettres... Néanmoins la volonté de coupé tout lien avec mon passé me poussa à les ignorer. Ainsi, je ne lus jamais aucunes de leurs lettres que je préféra bruler et ils arrêtèrent naturellement de m'écrire vers mes 22 ans. Je ne pourrais donc rien vous dire d'eux mais aussi étrange que cela puisse paraitre, ils ne m'ont jamais manqué. Ils représentent mes espoirs hors je ne vis aujourd'hui plus d'espoir : je vis de rêves devenus réalité !

Aussi étrange que cela puisse paraitre, je ne suis que rarement un tortionnaire pour mes élèves. En effet, sachant par expérience que la meilleur manière d'apprendre est d'aimer ce que l'on fait, mon but est de passionner mes étudiants. Ainsi, je sais m'investir dans mon travail afin de faire passer mon amour du combat. Bien entendu je ne peux toujours y parvenir. Hors, étant quelqu'un de peu patient et d'extrêmement pragmatique, je fini vite par enseigner l'essentiel à la majorité de ma classe et les subtilités de mon art à quelques privilégiés près à donner de leur personne pour parvenir au sommet.

Par ailleurs, je pense que la seule manière de bien apprendre et de pratiquer. Ainsi je ne fais que peu de cours théorique et m'intéresse bien plus à la pratique. Aussi, je vous conseil de bien vous échauffez si vous ne voulez pas devoir faire un tour à l'infirmerie dans le prochain quart d'heure...

Après cet interrogatoire je ne vois véritablement rien que je ne puisse ajouter... à part peut-être... que je suis somnambule...

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