"Apprenez-moi la gentillesse!" (Suite)

Apprentie Artiste - 7e Année

Taiga avait surement blessé Mitsuki en ayant dit ce qu’elle venait de dire, mais elle s’en fichait pas mal. Tout ce qui importait c’est que sa cadette n’aille rien dire de ce qui venait de ce passé. Elle savait très bien ce qui allait ce passé si elle ne respectait pas l’entente. Taiga se promenait les points serré, la bouche pincé et les sourcils froncés dans les couloirs, se dirigeant vers sa chambre. Tout d’un coup surgit devant elle une bande de cinq garçons très grands. La regardant de haut, les garçons avaient les points sur les hanches. Ils étaient en train de la provoquer et ils le savaient très bien. Le premier en avant avança encore d’un pas pour se placer tellement près de Taiga que le nez de celle-ci pouvait presque toucher son corps.

« Alors ma tigresse, il paraitrait que tu a sérieusement blesser le leader de notre groupe hier. C’est inacceptable ma chère petite poupée de porcelaine. Voila la raison de notre présence. Tu vas regretter cet affront. »

Les autres provocateurs s’avancèrent à leurs tours et ils formèrent un cercle autour de la petite Taiga. Le premier à s’avoir avancé se craqua les os des jointures et se préparait à frapper.

« Mauvaise idée, messieurs. »

Taiga leva le coude droit et donna un bon coup de point dans le ventre de son persécuteur qui tomba à un mètre d’où il était. Les quatre autres se précipitèrent sur elle afin de la calmer avec la manière forte : les pieds et les points. Seulement, Taiga sorti du dos de son uniforme son épée en bois qu’elle fit tournoyer dans les airs avant de frapper la troupe de garçons. Heureusement qu’elle avait pris son Katana avec elle se matin, sinon, elle se serait salit les mains pour rien. Les garçons par terre, elle allait partir quand un professeur la pris par le bras et l’emmena de force chez la directrice. Celle-ci la réprimanda, mais Taiga ne l’écoutait pas. Elle était plutôt absorbée par la décoration de la pièce. Elle la trouvait triste et sombre. Les couleurs ternes lui donnait le gout a défoncer les murs. À la suite d’un long discoure par rapport avec son comportement, Taiga se fit avertir que la prochaine fois qu’elle allait avoir recoure à la violence, elle allait ce faire renvoyer de la pension. Tant mieux. C’est ce que pensait Taiga. Cependant, la dernière phrase de la directrice la fit réfléchir. « Apprenez la gentillesse Mlle Aisaka, les bonnes manières et le savoir vivre. »Quand Taiga sorti du bureau de la directrice, elle ne se dirigea pas vers sa chambre. Elle était maintenant debout devant la chambre portant le numéro 308. Elle cogna et attendit

Apprentie Kendōka - 3e Année

En revenant de la bibliothèque, Mitsuki marcha, les yeux rivé sur le sol, jusqu’à sa chambre. Le regard vide, elle avança à travers le couloir, et franchie la porte 308, où elle se s’assit lourdement sur son lit. La pièce était calme, trop calme. La jeune fille pris sa tête dans les mains, et son regard se posa sur ses genoux.

Tous c’était passer tellement vite, Taiga était rentré dans sa vie en une fraction de seconde, et elle en sortit aussi vite. C’était un rayon lumineux, qui s’était frayé un chemin dans l’enfer, qui habitait la jeune fille, depuis maintenant cinq ans. Une fois de plus, elle avait perdu cette chaleur, qui l’a rendait vivante. Cette chaleur qui lui rappelait sa tendre mère.

*Maman…
Que dois-je faire ?
Est-ce que Taiga acceptera mes excuses ?
Maman, aide-moi.
Maman…
Je te retrouverais.
Attend moi.*

Elle était, de nouveau, seule. Mais avait-elle été déjà entourée ? Tous ses gens qu’elle aimait étaient peut-être que des mirages ? Sa mère l’avait, peut-être abandonné, parce qu’elle ne la supportait plus ? Cette réflexion n’avait jamais traversé son esprit, pour elle, la femme qui l’avait élevé était partie à cause de son détestable père. Son père, qui ne donnait jamais de nouvelle. Son père, à qui elle ne pensait jamais, et où les rares fois que sa lui arrivait, la rage prenait possession de son corps. Comment faire pour que Taiga lui pardonne son manque de tact ? Un bruit cassa le silence étouffant, quelqu’un frappait à la porte.

Mitsuki redressa sa tête, se leva, et s’approcha de la porte. Elle ouvrit la porte, une petite silhouette se tenait debout. Cette petite personne était connue de la jeune fille, c’était Taiga. L’étonnement s’inscrit dans son regard. Elle cherchait à se faire pardonner de cette petite poupée, et celle-ci ce tenait devant elle. Elle laissa échapper d’une petite voix :

« Tu veux rentrée ? »

Pourquoi la tigresse de poche venait voir Mitsuki ? Voulait-elle la menacer, ou simplement parler ?

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Attendant devant la porte, Taiga espérait que Mitsuki soit dans sa chambre. Elle se tortillait les pieds quand soudains la porte s'ouvrit devant elle et laissa voir Mitsuki. Taiga cacha sa joie et fit la moue, les yeux fixé ailleurs.

« Tu veux rentrer ? »

Elle avait toujours le même regard vide que plus tôt dans la journée, mais cette fois, il avait l'air plus triste. Taiga la dévisagea quelque seconde ayant l'air de dire « Je suis désolée » puis elle reprit son air maussade et bousculas Mitsuki pour pénétrée dans la chambre de celle-ci. Elle resta debout, dos à Mitsuki. Puis, tannée d'attendre que sa jeune amie lui permete de s'asseoir, Taiga ce permit à elle-même de le faire.

*J'ai compté jusqu'à cinq dans ma tête c'est bien assez.*

Taiga se précipita sur le lit de Mitsuki et pris même un élan pour être sur de monter directement dessus et de ne pas tomber en bas. On peut dire que le lit de Mitsuki est très haut...Vision de la tigresse bien sûr. Elle regarda ensuite Sa compagne l'air hautain.

« Sincèrement, je suis ici juste parce que la directrice m'a grondée... et pour rien d'autre. »

Taiga essayait de retenir ses larmes le mieux qu'elle pouvait. Pleurer deux fois dans une journée n'était pas une habitude auxquelles elle voulait prendre goût.

« Je... »

Ce mot était de trop et les larmes fusèrent de ses yeux comme le courant d'une rivière. Pourtant, elle ne faisait que verser des larmes. Elle ne hoquetait et ne sanglota pas comme dans la bibliothèque plus tôt dans la journée. Elle se contentait de laisser de l'eau sortir de ses grands yeux ouverts de stupeur. Elle-même, elle ne savait pas pourquoi les larmes fuyaient de ses yeux bruns. Taiga pris une grande respiration, se forçant par la même occasion à se reprendre en main.

« Apprend-moi la gentillesse et tout ce qui vient avec. Je veux être polie, respectueuse. Je veux apprendre les bonnes manières et le savoir vivre... S'il te plait. Aide-moi. »

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A l’entrebâillement de la porte : Taiga faisait la moue. Etait-elle là par obligation ? Mitsuki cachait la joie d’avoir une nouvelle occasion de s’excuser, elle garda son masque inexpressif. Cette façade qu’elle gardait toujours pour se protéger des autres, pourtant personne ne lui voulait vraiment de mal, puisque très peu de gens la connaissait. La tigresse la dévisagea, comme pour s’excuser, mais le manque de sociabilité de la jeune fille ne lui fait pas comprendre ceci. Quelques secondes après, la petite poupée reprit son air maussade, elle bouscula la pauvre Mitsuki qui resta figer. Qu’avait-elle fait ? Allait-elle payer son manque de tact, maintenant ? Les rumeurs allaient-elles se confirmer ? Pour les autres Taiga était très brutale. Aucune peur, mais une grosse déception, celle d’avoir laisser filer entre ses doigts une amie. Elle ferma la porte. La tête haute, prête à assumer les conséquences des mots blessant qu’elle avait prononcés, elle se retourna. S’attendant à recevoir un coup, il ne venait pas, car la tigresse de poche n’était pas devant elle, mais assise sur son lit.

Celle-ci la fixait, l’air hautin, et s’exclama : « Sincèrement, je suis ici juste parce que la directrice m'a grondée... et pour rien d'autre. » Pourquoi être venu directement dans la chambre de la jeune fille ? Qu’attendait-elle ? Défouler sa colère sur Mitsuki, qui semblait si fragile ? Elle était debout, la porte derrière son dos, et ses yeux bleu azur fixait la petite fille qui était sur son lit. Le silence de la pièce devenait oppressant. C’était le moment de s’excuser, elle ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, elle la referma. Elle crut entendre sa camarade prononcé un mot comme « Je.. », presque inaudible.

* Que veux-tu me dire, Taiga ?
Comment te montré que je suis sincèrement désolé ?
Que puis-je faire pour toi ?
Dis-moi.
S’il te plait.*

Taiga se mit à pleurer, sans aucun son, juste des larmes. C’était la deuxième fois aujourd’hui, qu’est ce que Mitsuki pouvait bien faire ? Etait-ce de sa faute ? La voix de Taiga se fit de nouveau entendre : « Apprend-moi la gentillesse et tout ce qui vient avec. Je veux être polie, respectueuse. Je veux apprendre les bonnes manières et le savoir vivre... S'il te plait. Aide-moi. » Le masque tomba, la stupeur envahissait le visage pale de Mitsuki. La petite poupée lui demandait des conseils sur la relation sociale, alors que la jeune fille était aussi perdue qu’elle.

Mitsuki s’avança, jusqu’à son lit, et s’accroupit pour être à la hauteur de Taiga. Son expression de stupeur, avait laissé place à un visage amical, compatissant. Elle prit un mouchoir, qui était dans sa poche, et s’écha délicatement les larmes de sa camarade. La voix douce de la jeune fille s’éleva :

« Je veux bien essayer.»

Elle marqua une pose, et reprit :

« Je ne serait peut-être pas le meilleur professeur, mais je ferait de mon mieux. »

Elle fit un léger sourire, et finit :

« Demande moi se que tu veux. »

En acceptant sa demande, Mitsuki espérait bien que la petite tigresse comprenne qu’elle s’excusait. Elle la fixait en attendant que son élève s’exprime.

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Quand Mitsuki accepta la demande de Taiga, celle-ci fut très heureuse. Ne le faisant pas voir de l’extérieur, sa joie la comblait. Elle arrêta de pleurer et un grand sourire s’installa sur son petit visage et sauta du lit et alla toute près de Mitsuki. Les mains sur sa jupe, elle la tirait vers le bas comme un petit enfant plein d’entrain.

« C’est vrai, c’est vrai? »

La gène gagna Taiga et son visage pris de la couleur. Elle baissa la tête.

« Hum… je… désolé. »

Taiga ne savait pas comment Mitsuki allait prendre tout ça. Elle savait certainement que sa grande amie ne le prendrais pas mal, mais Taiga voulais garder sa réputation, peu importe avec qui elle se trouvait, un point c’est tout. Elle trouvait Mitsuki tellement gentille que c’est tout de suite à elle que la tigresse avait pensé lorsque la directrice lui avait dit qu’elle devait apprendre un tas de truc gentil.

« Tu pourrais commencer par m’apprendre les bonnes manière. J’ai toujours voulu savoir comment boire le thé convenablement et aussi les marques de politesse, tu vois? Comment parler à certaine personne et tous… D’Accord? »

Taiga attendais la réponse de Mitsuki avec impatience. Juste le fait que quelqu’un accepte de l’aider la rendait heureuse. Tout les progrès qu’elle fera lui donneront la plus grande des satisfactions, et elle comptait sur Mitsuki pour l’aider dans ce domaine.

HRP: Désolé pour la longueur minable de ce texte et de mon retard!^^'

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Mitsuki regardait Taiga , sur le visage de sa camarade, le sourire d’une petite fille s’installa. Ses geste, ses paroles, lui donnait l’impression d’être devant cette petite sœur qu’elle n’avait pas. Mitsuki répondu d’un sourire amical. La jeune fille ne recherchait pas désespérément une petite sœur, mais quand elle était petite, elle se demandait pourquoi elle était fille uniques. Elle avait bien posé la question à sa tendre mère, mais la seule réponse de celle-ci était « Je ne peux avoir qu’un seul trésor. » Petite, elle se contentait de cette belle réponse, mais maintenant qu’elle avait grandis, elle se dit que finalement qu’elle n’aurait jamais voulus qu’un petit être apparaisse dans cette famille à double visage. Elle avait déjà assez souffert de toutes ces disputes, et elle ne souhaitait cette situation à personnes. Heureusement pour Taiga, elle ne connaissait pas la famille de Mitsuki, et la jeune fille comptait bien garder le secret encore quelques années.

Le teint de la petite tigresse avait rougie, et elle prononça quelques mots, la tête baissé : « Hum… je… désolé. »

*Mais, nan c’est moi qui suis désolé.
Si tu savais,
comme j’ai du mal à parler,
de mes sentiment,
de moi,
de tout…*

Mitsuki répondit, d'une voix claire :

« Ce n’est pas grave. »

C’était tout se qu’elle pouvait dire, elle aurait du s’excuser aussi, et lui avouer son manque de sociabilité, mais elle ne pouvait pas. Ce n’était pourtant pas si dur.

Taiga ne fut pas longue à demander des conseils à son professeur : « J’ai toujours voulu savoir comment boire le thé convenablement et aussi les marques de politesse, tu vois? Comment parler à certaine personne et tous… D’Accord? » Autant de chose ! Le niveau de Taiga était-il plus bas que celui de Mitsuki ? D’après ses paroles, Mitsuki devait revenir aux bases. Mitsuki s’assit sur le lit, parla :

« Tu veux qu’on commence par les marques politesses ? Tu en connais quelques-unes ? »

Mitsuki posa son regard sur Taiga, à l’attente d’une réponse. La jeune fille reviendrait aux bases de la communication, comme dire bonjours à un adulte, quand on rentre dans une salle, et dire au revoir en sortant. Des choses évidentes, que visiblement la petite tigresse n’avait pas apprises.

HRP : La longueur est bien, et le retard n’est pas grave. ^^

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Taiga réfléchit quelque seconde avant de répondre. Connaissait-elle vraiment quelque marque de politesse? Elle fouilla très profondément dans sa tête, désespérant de seconde en seconde. Après une minute, elle soupira.

« Bien… Je sais qu’il faut, hum… je ne suis pas sur du tout. »

Taiga détourna les yeux de Mitsuki, une mine inquiète au visage. Elle devait le dire, mais elle était tellement sur que ce qu’elle allait dire n’avait aucun sens qu’elle s’abstenait de tout dire. En même temps, Taiga avait remarqué le visage neutre de Mitsuki. Elle voulait réussir à la faire rire. Elle prit son courage à deux mains et se lança.

« Je… Je crois qu’il faut dire salut aux adultes quand j’entre quelque part. »

S’étant élevé presque seule, Taiga ne savait pas qu’un petit salut à un adulte était quelque peu impolie. Elle ne savait rien de la politesse et encore moins de tout le reste. Elle contait sur Mitsuki pour lui apprendre, mais malgré son air de dure, Taiga ne voulait pas vraiment s’infliger à sa cadette.

HRP: dsl pour la minime longueur du texte et de mon affreux retard!!!^^''

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Quelques secondes passèrent, Taiga bredouilla deux trois mots, puis marqua de nouveaux une pose : « Je… Je crois qu’il faut dire salut aux adultes quand j’entre quelque part. » Mitsuki la regarda et afficha un discret sourire pour ne pas vexé sa camarade. Mais la jeune fille imagina l’expression du visage de son professeur de cérémonie de thé, si la petite tigresse prononçait un simple salut à son entré, son sourire s’étala encore plus sur son visage et elle se mit à pouffer discrètement. Elle prit une inspiration, et parla :

« Désolé, je n’ai pas pu m’empêcher. »

Elle marqua une pose, honteuse d’avoir presque rit de la réponse de son élève, et continua :

« Ce n’est pas vraiment ça. Quand un adulte se trouve dans une pièce, tu doit dire bonjour madame, ou monsieur. Dire salut est impolie. »

C’était pourtant les bases de la politesse, mais Taiga, ne les connaissait pas. Mitsuki s’attardait à un bien long tache. Mais l’apprentie des arts martiaux était contente d’être utile, de pouvoir apprendre à autrui ce que ça tendre mère lui avait appris. L’art des bonnes manières était un parcourt semé d’embuches, et c’était la mission de la jeune fille de guidé la petite tigresse dans la bonne direction. Pour en connaitre plus sur ses connaissances, elle l’interrogea :

« Tu connais d’autres marques de politesses ? Dis tout ce qui te passe par la tête, même si tu trouve ça ridicule. »

Elle posa ses yeux bleus azur dans les yeux de Taiga et attendu la réponse de celle-ci pour continuer son enseignement.

HRP : Désolé pour le retard mais j’était en manque d’inspiration.

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Taiga rougis lorsque Mitsuki pouffa. C’était son but, mais maintenant que s’était fait, elle se sentait un peu mal à l’aise. Puis Mitsuki lui demanda si elle connaissait d’autre marque de politesse. Autant ridicule soit elle. Taiga réfléchie. Dan sa tête, seulement quelques minute passa, mais dans la réalité, cinq ou même dix minute c’était écoulé. Puis un flash lui revint en tête, lorsqu’elle était toute petite fille et qu’elle allait au marché avec sa mère.

« Dit merci Taiga. »

Sa mère avait toujours été pointilleuse avec la politesse, mais Taiga avait si peu vécu avec elle que ce souvenir ne lui servirait qu’à dire Merci. Il faut dire que ça mère l’avait laissé à son père très tôt dans sa jeunesse. Elle avait abandonné sa fille pour un homme et un job. Taiga ne l’Avait jamais pris, mais ce n’était pas vraiment temps de réfléchir à tout ça. Taiga repris ses esprits, Mitsuki la regardait et attendait une réponse.

« -L…Lorsqu’on reçoit quelque chose… on, on dit merci. Et, Et lorsqu’on le demande on dit s’il te plait. »

Elle était presque sur que ça réponse serait acceptable cette fois. Elle se fiait à l’éducation de sa mère, mais à cette seule pensée, Taiga avait l’impression qu’elle pourrait défoncer tout les murs de l’établissement. Elle prit une grande respiration pour se calmer, ferma les yeux puis les ouvrit avec l’intuition que tout irait bien puisque Mitsuki était la avec elle.

HRP: Désolé pour l'énorme retard... Tu dois m'en vouloir un petit peu quand même. J'aurais du faire un texte plus long!

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De longues minutes passèrent… Mitsuki ne baissa pas ses yeux protecteurs de son élève. Elle attendait patiemment que la voix de la petite poupée se fasse entendre. C’était une situation bien étrangère pour la jeune fille si solitaire qu’était Mitsuki. Un être vivant avait besoin d’elle en tant que professeur, de plus un professeur de communication. Elle qui ne parlait pratiquement jamais, qui était si discrète, devait enseigner les bonnes manières à la tigresse de poche redouté par tous.

La petite Taiga se fit enfin entendre : « -L…Lorsqu’on reçoit quelque chose… on, on dit merci. Et, Et lorsqu’on le demande on dit s’il te plait. » Certes, tout enfants ayant reçu une éducation correcte aurait pu dire ceci, mais était-ce le cas de Taiga ? Comment le savoir ? Mitsuki ne savait rien de qui l’avait éduqué ni comment, et pour éviter que la question se retourne contre-elle, elle se tut. La jeune fille n’aurait pas voulu expliqué à sa jeune amie à quel point elle haïssait son père. Tout ça était bien trop complexe. Sans faire attendre sa camarade, Mitsuki répondit :

« C’est exactement ça ! »

Elle termina cette phrase, avec un sourire léger sur son visage pale. Finalement, la petite fille avait appris quelques petites choses durant son enfance, mais apparemment cela n’était pas suffisant. Le rôle de Mitsuki était de lui enseigner tout se qu’elle n’avait pas appris, pour une raison ou une autre. Alors, après quelques secondes de silence, elle reprit la parole :

« Tu m’as dit tout se que tu savais ? »

Elle marqua une pause et reprit :

«Tu veux savoir quelque chose d’autre en particulier ? »

Pour la première fois depuis bien longtemps, Mitsuki se sentait à l’aise avec une personne. Ces deux jeunes filles se ressemblait peut-être plus qu’elles ne le pensaient. Elle replongea son regard dans celui de cette personne, qui avait réussi à franchir le mur qui la séparait du reste du monde.

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Taiga leva et tête lorsque Mitsuki lui dit que sa réponse était exact. Elle ouvrit grand les yeux et lui souri de toute ses dents. Elle était fière d’elle et pour la première fois, elle se dit que ce que lui avait enseigné sa mère n’était pas si non-important. Elle réfléchie pourtant encore à ce que venait de lui dire Mitsuki et répondit pas très longtemps après.

« C’est tout. Tu vois, j’ai toujours vécu seul depuis que j’ai 8 ans alors… Sinon, je n’ai rien de particulier à demander. »

La tigresse fit une pose et mis ses yeux dans ceux de Mitsuki.

« Apprend-moi ce que tu veux… Je te fais confiance! »

Puis elle gratifia sa cadette d’un autre sourire. Taiga commençais lentement à s’ouvrir à quelqu’un. Ça ne s’était jamais vu avant. Elle-même le savait très bien. Ses joues s’empourprèrent et elle regarda ailleurs.

« Et toi? Tu as vécu avec tes parents? Ils font quoi dans la vie? Ils sont importants? Et toi tu veux faire quoi plus tard? Tu veux être importante aussi?»

Toutes les questions qui déferlèrent de la bouche de Taiga lui furent présenté à elle-même comme celle qu’elle n’avait jamais prononcée dans sa jeunesse. Elle n’avait jamais eu une conversation si importante avec quelqu’un avant non plus. Ça lui donnait des frissons.

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Quant Taiga se mit à sourire, le regard de Mitsuki s’attendrit, ce qui était très rare. Cela faisait tellement longtemps que la jeune fille n’avait pas fait tomber son masque, qu’elle-même fut surprise de se changement. De longues secondes passèrent, et la jeune fille au teint pâle dévisageait tendrement la petite poupée, jusqu'à que celle-ci reprit la parole.

La petite avait aussi eu une enfance difficile. Certes Mitsuki n’avait jamais vécu seul. Mais elle aurait nettement aimé un foyer sans âmes qui vivent, à un foyer où demeurait un alcoolique. « 8 ans » C’est deux mots fit écho dans le cerveau de la jeune fille. Son masque de froideur reprit sa place attribué. Le scenario du soir où tout a basculé, se déroula comme un film dans son esprit. Les cris, les bruits du ver cassé lui revinrent en mémoire, comme une vague en pleine face. La colère et la peur la submergea, et une bataille féroce et silencieuse s’immisça dans son esprit. La peur prit le dessus, elle se rapprocha de Lili, la poupée qu’elle avait reçue pour ses cinq ans, qui était assise sur le lit. Comme quand elle était enfant elle voulue la serrer contre elle. Ses doigts ses rapprochèrent de ses bouclettes brunes, mais la colère reprit le dessus. Elle sera le poing et le colla contre son flanc. Toujours tourné vers Taiga, elle essayait tant bien que mal de se maitriser au maximum.

La petite continua de parler mais Mitsuki n’écoutait plus, trop concentré sur ces propres émotions. Puis soudain, la petite rougit et détourna le regard, puis posa une ribambelle de question. La jeune fille sortit brusquement de son combat. « Tu as vécu avec tes parents? Ils font quoi dans la vie? Ils sont importants? Et toi tu veux faire quoi plus tard? Tu veux être importante aussi ? » Toutes ces questions se mirent à tournoyer dans son crâne, encore et encore. Que pouvait-elle bien répondre ? Tout ceci était tellement délicat. Elle n’avait jamais osé en parler à qui que se soit, même si parfois elle en sentait l’envie. Que pouvait-elle faire ? Révéler son lourd passer, ou inventer une belle réponse ? Elle était maintenant en confiance pour tout révéler, mais en avait-elle la force ? Non. Cette histoire la hanterait jusqu'à la fin de ses jours. Bien que ses questions fussent posées sans préparation apparente, les réponses étaient murement réfléchies. Il était impossible qu’elle réponde la triste vérité alors elle improvisa, question après question.

« Je vis avec mon père depuis que j’ai 8 ans. Ma mère voyage beaucoup à l’étranger donc je ne la vois pas souvent.
Mon père vend des téléphones et ma mère est hôtesse de l’air. Comme tu vois il ne sont pas vraiment important. »

Elle termina sa phrase sur un sourire forcer. Elle n’aimait pas mentir à une personne qu’elle aimait bien, mais elle n’avait pas le choix. Elle s’efforçait de rester le plus proche de la vérité.

«Je ne sais pas encore se que je veux faire plus tard. Je ne souhaite pas vraiment être importante. »

Seule la dernière phrase de sa tirade était vraie. Elle ne savait pas vraiment ce que faisait son père dans la vie, et sa mère n’avait jamais travaillé aussi loin que se souvienne Mitsuki. Pourtant, elle ne voulait pas encore mentir davantage à Taiga en lui racontant qu’elle vivait avec ses deux parents. Quant à ses projets d’avenir, il ne pouvait être divulgué. Après ses études la jeune fille voulait partir à la recherche de sa mère. C’était son seule but dans la vie.

Mtsuki reprit ses esprits, et se demanda si la petite qui était en face d’elle avait eu une vie aussi compliqué qu’elle. Ce n’était pas son genre de se mêler de la vie des autres mais elle sentait qu’elle ne risquait rien si pour une fois elle était indiscrète.

« Et toi, Taiga ? Tes parents doivent être plus intéressants que les miens. »

Elle gratifia sa camarade d’un sourire sincère, et attendit une réponse.

PS : Excuse-moi pour se retard ! Je n’ai aucune excuse valable …

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Taiga écoutait les réponses de Mitsuki avec attention. Sa famille avait l'air un peu éparpiller, mais elle avait surement été heureuse. La curiosité était grande chez elle, mais elle décida de ne pas franchir trop de limite en cette première journée de rencontre. Il faut dire qu'elles c'étaient rencontrées ce matin même, même si ça n'en avait plus l'air. Elle ne posa donc pas plus de question a sa nouvelle amie et écouta avec attention tout ce qu'elle avait a dire. Mitsuki n'avait pas l'air d'une fille bavarde. Autant profiter de ses paroles maintenant. Ces dernière paroles la brusquèrent un peu. Pourquoi avait-elle abordée ce sujet déjà? Elle ne voulait pas que ça fasse comme ça. Pourtant, elle avait pris le risque qui venait avec le sujet en l'abordant elle même. Elle baissa les yeux vers le sol et répondit. Peut-être qu'inconsciemment, elle avait besoin d'en parler. Elle ne mis donc aucun filtre a ses paroles.

"- En fait, pas vraiment. Mes parents ce sont divorcés quand j'étais toute petite. Au début, c'est ma mère qui me pris en charge, mais elle ne me garda avec elle que très peu de temps. Tellement que je ne souviens même pas avoir déjà habitée avec elle. Elle m'envoya chez mon père et lui, entre temps c'est remarié. Il a eut deux enfant avec cette femme. Elle est américaine... Et très grande. J'eus alors deux demi- frère qui furent eux aussi très grand. Je les déteste tous. Il n'en avait pas assez d'être plus grand que moi, ils me rejetait aussi. J'avais l'impression de ne pas faire partie de la famille. Et comme de fait, mon père ne me considérait plus comme sa fille. Alors j'ai fait mes bagages et je suis partie. Comme il travail pour une multi-national, il a beaucoup d'argent et me payait une grande suite. Et j'ai commencer a le haïr... Et il le savait. Alors pour ne pas faire mauvaise figure, il m'invitait au restaurant et me donnait tout de sorte de chose de temps en temps. Puis ensuite, je n'avais plus aucun signe de vie pendant un long moment jusqu'à la prochaine invitation, et je m'y faisait prendre a chaque fois, pensant qu'il avait peut-être réfléchit et penser qu'il serait bien de m'aimer pour ce que je suis. Sa seul petite fille. Et un jour, j'ai été violente avec un de mes frères et puisqu'il les aimait plus que moi... Il m'inscrit ici. Je voulais aller en art martiaux, mais il m'inscrit en chant. Soit disant pour faire évacuer ma colère avec une méthode zen. Mais en fait, il n'a fait que se débarrasser de moi. Et je le sais. Ma mère c'est pareil. Elle m'a abandonnée a lui et n'ai jamais revenue."

Elle fit une pause. Elle venait de déballer son sac a une pure inconnu. Mais... Ça lui avait fait le plus grand bien. Et bon, tant qu'à avoir déjà tout balancée ça, elle continua.

"- J'ai fini par me plier a sa volonté et je suis venue en chant. Je crois que j'y ai pris goût. C'est ce que je veux faire plus tard, maintenant j'en suis sur... Tu dois me trouver pathétique non? Je ne suis pas tant a plaindre contrairement a d'autre. Personne n'est mort. Mais je crois... Qu'à la place de toute cette vie de souffrance de rejet et d'abandon... J'aurais préférée qu'il meurent, elle et lui avant leur divorce. Je n'aurais eu a subir qu'un petit deuil et encore la j'aurais été trop jeune pour me rappeler d'eux et je n'aurais été rejeter par personne... Ou en tout cas, pas par mes propres parents."

Une autres pauses et Taiga réalisa qu'elle parlait déjà depuis un moment. Elle se tourna vers Mitsuki, gêner d'avoir pris toute l'attention du moment et d'avoir fait passer ce moment en un drame quand Mitsuki essayait tant bien que mal de peut-être détendre l'atmosphère.

"- Je suis désolée Mitsuki..."

Elle agissait comme une petite fille qui allait se fait disputer. Taiga ne savait pas comment sa compagne réagirait tout cet éboulis d'informations. Surtout qu'elle avait gâchée le moment.

Spoiler: